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Red Hat défend sa décision concernant la mort de CentOS
Et affirme que la version Stream peut couvrir « 95% des charges de travail des utilisateurs actuels »

Le , par Stéphane le calme

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7  0 
La semaine dernière, l’équipe de Red Hat a annoncé la mort de CentOS Linux, la distribution Linux dédiée aux serveurs et postes de travail. Dans son communiqué, le représentant de Red Hat a déclaré « ;qu'au cours de l’année prochaine, nous passerons de CentOS Linux, la reconstruction de Red Hat Enterprise Linux (RHEL), à CentOS Stream, qui vient juste avant une nouvelle version de RHEL. CentOS Linux 8, en tant que reconstruction de RHEL 8, prendra fin à la fin de 2021. CentOS Stream continue après cette date, servant de branche (de développement) en amont de Red Hat Enterprise Linux ;». L’entreprise ajoute « ;qu'à la fin de CentOS Linux 8 (la reconstruction de RHEL 8), votre meilleure option sera de migrer vers CentOS Stream 8, qui est un petit delta de CentOS Linux 8, et dispose de mises à jour régulières comme les versions traditionnelles de CentOS Linux. Si vous utilisez CentOS Linux 8 dans un environnement de production et craignez que CentOS Stream ne réponde pas à vos besoins, nous vous encourageons à contacter Red Hat au sujet des options ;».

Karsten Wade de Red Hat, Senior Community Architect et membre du conseil d'administration de CentOS, a défendu la décision de tuer CentOS Linux en faveur de CentOS Stream, affirmant que les deux projets étaient « antithétiques » et Stream est un remplacement satisfaisant dans la plupart des cas.

CentOS Linux est en aval de Red Hat Enterprise Linux (RHEL), tandis que CentOS Stream, introduit en septembre 2019, est en amont, une version de développement tardive de ce qui va bientôt entrer dans RHEL (à moins que des problèmes ne soient découverts).

Toutes les variantes de CentOS sont libres et CentOS Linux est naturellement populaire, combinant la stabilité de RHEL avec une disponibilité gratuite. Par exemple, selon les statistiques d'utilisation de Linux pour les sites Web de W3Techs, CentOS détient une part de 18,5 %, contre 1,5 % de Red Hat.


Pourcentages de sites Web utilisant diverses sous-catégories de Linux

Wade a expliqué la nécessité de CentOS Stream comme moyen de faciliter la contribution de la communauté à RHEL. Il a également dit « qu'en tant que projet, essayer de faire deux choses antithétiques à la fois signifierait faire les deux mal », ce qui sous-entend que c'était la raison de l'abandon de CentOS Linux.

Il a confirmé que la décision était motivée par Red Hat, qui « a approché le projet CentOS avec son plan », mais a déclaré que « le conseil d'administration de CentOS y avait adhéré ».

Reconnaissant que l'absence de CentOS Linux crée une availability gap, Wade a néanmoins déclaré qu'il était convaincu que Stream peut couvrir « 95 % (environ) des charges de travail des utilisateurs actuels » et s'est référé à un article de Stef Walter, directeur de l'ingénierie Linux, qui décrivait Stream comme RHEL avec un modèle de livraison continue, déclarant : « Le but de la livraison continue est de rendre chaque version aussi stable que la précédente ».

Wade a également déclaré que Red Hat mettra à disposition des solutions supplémentaires, ce qui signifie probablement des licences plus abordables pour RHEL dans certains scénarios.

Les propos de Karsten Wade

« Ces dernières semaines, j’ai lu et écouté les réactions et les réponses de nombreuses personnes à nos actualités sur l’avenir du projet CentOS. Je vois beaucoup de surprise et de déception, et je vois aussi des gens inquiets pour l'avenir et comment cela va les affecter, leurs moyens de subsistance et l'écosystème dans son ensemble. Je ressens un fort sentiment de trahison de la part des gens, je comprends cela.

« Je ne sais pas si l’histoire que je vais partager ici va vous aider ou non, mais je vous remercie de la lire et de comprendre ce que j’ai à dire. Cette histoire, je pense, est nécessaire pour comprendre où nous en sommes aujourd'hui. À partir de là, je serai disponible sur la liste de développement CentOS et sur Twitter si vous souhaitez que je vous explique plus en détail pourquoi je pense que tout va bien se passer.

« Je suis membre du conseil d’administration du projet CentOS depuis sa création. J’ai également participé à la décision consensuelle que nous avons récemment annoncée concernant le changement d’orientation du projet. Je me soucie de cet espace depuis longtemps, pendant mes 19 ans chez Red Hat et avant cela. J'ai été impliqué dans le projet Fedora depuis les tout premiers jours, dirigeant le projet de documentation et siégeant au conseil d'administration de Fedora, entre autres rôles. J'ai dirigé l'équipe de Red Hat qui a rapproché le projet CentOS de Red Hat en 2013/2014, et à la suite de ce travail, j'ai obtenu un siège au conseil d'administration de CentOS, où j'étais la liaison Red Hat et le secrétaire du conseil jusqu'à Printemps 2020 ».

Les origines

« Revenons à 2003, où Red Hat a vu l'opportunité de faire un changement fondamental pour devenir une société de logiciels d'entreprise avec une méthodologie de développement open source.

« Pour ce faire, Red Hat a pris une décision difficile et, en 2003, a divisé Red Hat Linux en Red Hat Enterprise Linux (RHEL) et Fedora Linux. RHEL était un snapshot occasionnel de Fedora Linux qui était un produit - ralenti, stabilisé et rythmé pour la production. Fedora Linux et le projet qui l'entoure constituaient la communauté open source pour l'innovation — plus rapide, sujette au changement et au rythme de l'exploration. Cela a résolu le problème d'essayer de conserver deux valeurs fondamentales incompatibles (rapide / lent) dans un seul projet. Après cela, chaque distribution s'est épanouie au sein de son public cible.

« Mais cette scission a laissé deux lacunes importantes. Du côté du projet / de la communauté, les gens voulaient toujours un système d'exploitation qui s'efforçait d'être plus lent, suffisamment stable et gratuit – availability gap. Du côté produit / client, il y avait un openness gap : les utilisateurs de RHEL ne pouvaient pas contribuer facilement à RHEL. Les rebuilds sont nées et ont comblé le manque de disponibilité (availability gap), mais elles ont été fermées aux contributions à la distribution Linux principale elle-même.

« En 2012, la transition de Red Hat vers l'offre de produits au-delà du système d'exploitation a entraîné le besoin d'une plateforme facile d'accès pour le développement open source des projets en amont, tels que Gluster, oVirt et RDO, dont ces produits sont dérivés. À cette époque, le rythme de l'innovation de Fedora en faisait une plateforme difficile à utiliser; par exemple, le rythme des mises à jour du noyau dans Fedora a conduit à la rupture de ces projets en couches.

« Nous avons formé une équipe que j'ai dirigée chez Red Hat pour résoudre ce problème et, après l'avoir abordé et discuté avec l'équipe centrale du projet CentOS, Red Hat et le projet CentOS ont convenu de "joindre leurs forces". Nous avons donc embauché des membres de l'équipe principale et avons commencé à étendre CentOS au-delà du simple projet de rebuild. Cela impliquait d'investir dans l'infrastructure et de protéger la marque. Le but était d'évoluer vers un projet qui permettait également de construire des choses sur lui, et un projet qui serait exponentiellement plus ouvert à la contribution que jamais auparavant - une solution partielle à l'openness gap.

« Rapprocher les utilisateurs de CentOS Linux, ceux qui étaient coincés dans ce manque de disponibilité, de la famille Red Hat était un effet secondaire merveilleux de ce plan. Mon expérience de participant à contributeur open source actif a commencé en 2003, après la naissance du projet Fedora. À cette époque, en tant que personne très empathique, je trouvais difficile de gérer les vagues émotionnelles en cours de la scission de Red Hat Linux. Beaucoup de mes amis de longue date dans la communauté ont eux-mêmes été touchés. En tant qu'entreprise, nous ne savions pas si RHEL ou Fedora Linux allaient marcher. Nous avions pris une décision difficile et naviguions dans les eaux de la réplique. Depuis, nous avons tous beaucoup appris, y compris la dynamique plus difficile d’une méthodologie de développement open source. Donc, pour moi, amener à nouveau CentOS et d'autres communautés de rebuild dans une relation réelle avec Red Hat était merveilleux à voir et à expérimenter ».


L’évolution

« Au cours des six dernières années, depuis que nous avons finalement uni nos forces, nous avons bien progressé vers ces objectifs. Nous avons créé des groupes d'intérêt spéciaux (SIG) pour gérer l'expérience de projet en couches, tels que Storage SIG, Virt Sig et Cloud SIG. Nous avons créé une structure de gouvernance là où il n’y en avait pas eu auparavant. Nous avons apporté le code source de RHEL à héberger sur git.centos.org. Nous avons conçu et construit une importante infrastructure de build publique et un système CI / CD dans un projet qui avait auparavant été entièrement scellé.

« Cependant, le développement de RHEL lui-même est resté fermé derrière le pare-feu Red Hat. Cela était vrai depuis près de vingt ans. Pour l’écosystème de développement open source, il s’agit d’une lacune importante et souvent douloureuse - c’est toujours la même openness gap qu’en 2003.

« Cela nous amène à aujourd'hui et au chapitre actuel dans lequel nous vivons actuellement. Le déplacement de l'orientation du projet vers CentOS Stream consiste à combler ce manque d'ouverture de certaines manières clés. Essentiellement, Red Hat comble le déficit de développement et de contribution qui existe entre Fedora et RHEL en faisant une migration de CentOS qui passe de juste en aval de RHEL à juste en amont de RHEL.

« Tout comme lorsque nous avons uni nos forces, Red Hat a abordé le projet CentOS avec son plan et le conseil d'administration de CentOS y a adhéré. Ce plan était centré non seulement sur la fermeture de la partie de la boucle de rétroaction de l'openness gap, mais sur la recherche d'un moyen d'aider à faire évoluer le développement RHEL de l'intérieur de Red Hat vers l'extérieur de celui-ci.

« Le Conseil était pleinement conscient qu'en comblant une lacune, nous risquions de rouvrir l'availability gap du côté de l'utilisateur final de l'équation. Alors que CentOS Stream serait ouvert à la contribution comme il ne l'avait jamais été auparavant, il risquerait d'être quelque peu différent de CentOS Linux.

« Mais nous savions aussi qu'en tant que projet, essayer de faire deux choses antithétiques à la fois signifierait mal faire les deux. Fournir à notre communauté une distribution solide et fiable qui convient à vos charges de travail est un élément fort de la marque CentOS. Nous sommes convaincus que CentOS Stream peut le faire ».

Qu'en pense la communauté ?

Est-ce que le souci de mal faire deux choses est vraiment la raison de la suppression de CentOS Linux, ou est-ce une tentative de vendre plus de licences RHEL ? La communauté n'est pas convaincue par l'argument de Wade selon lequel les deux sont antithétiques.

Elle est particulièrement contrariée que le support CentOS 8 ait été réduit. « Les gens se plaignent parce que vous tuez soudainement CentOS 8 qui a été publié l'année dernière avec la promesse d'une compatibilité binaire avec RHEL 8 et des mises à jour de sécurité jusqu'en 2029 », a déclaré un internaute en commentaire au message de Wade.

Le maintien d'un projet open source tel que RHEL implique un équilibre complexe de considérations commerciales et communautaires. Le succès de Red Hat repose sur sa capacité à gérer cela. Red Hat s'appuie sur le travail donné librement par d'autres. De même, ceux qui construisent des distributions gratuites à partir du travail des ingénieurs de Red Hat s'appuient en un sens sur cette entrée commercialement soutenue.

La difficulté pour Red Hat est que si d'un point de vue commercial, il peut être difficile de soutenir un projet qui crée une alternative gratuite à son principal produit commercial, le risque est que sans CentOS Linux, les utilisateurs passeront également à des alternatives à RHEL.

Quoi qu'il en soit, apporter des changements majeurs à un écosystème open source qui fonctionne n'est pas sans péril.

Sources : blog CentOS, W3Techs

Et vous ?

Quels commentaires faites-vous de la récente décision de Red Hat de ne plus investir ses ressources dans le support de CentOS ;?

En tant qu’utilisateur, êtes-vous impacté par la décision de Red Hat ;? Quelle solution avez-vous prise pour atténuer les effets de cette décision ?

Quels conseils pouvez-vous donner aux utilisateurs qui utilisent CentOS afin de minimiser les conséquences de la fin du support de CentOS ;?

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Avatar de darklinux
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 24/12/2020 à 5:05
Les grands gagnants vont être Ubuntu et Debian , ils sont stables eux , ne changent pas de politiques commerciales tous les quatre matins ...
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Avatar de rapsys
Membre du Club https://www.developpez.com
Le 13/07/2023 à 10:44
Oracle c'est la société qui a racheté un concurrent à son SGDB pour stopper le développement dessus et capter les clients qui lui échappaient encore.

Il ne faut pas non plus oublier que c'est à cause d'Oracle que Red Hat avait déjà cessé de distribuer le détail des patchs de son noyau linux pour ne fournir qu'un gros patch cumulatif pour leur compliquer le travail de pompe...

Bref, ce que fait Red Hat est mal, mais Oracle c'est encore pire !
3  0 
Avatar de chrtophe
Responsable Systèmes https://www.developpez.com
Le 22/06/2023 à 13:44
Que peut-on faire contre cela ?
Ne pas utiliser de base Redhat
2  0 
Avatar de OrthodoxWindows
Membre expert https://www.developpez.com
Le 07/07/2023 à 14:38
Ah bah voilà, les libristes se rendent compte que Red Hat ne soutient pas le libre

A mettre en relation avec ça : https://www.developpez.net/forums/d2.../#post11704500

Red Hat suspend sa participation financière à la FSF suite au retour de Richard Stallman au conseil d'administration de la FSF,
et lui demande d'apporter des changements dans sa gouvernance
Un commentaire avait été fait sous cet article, qui s'est avéré totalement prémonitoire (l'auteur à supprimé son compte entre temps) :

Red Hat n'est pas citée par la FSF dans la liste des donateurs en 2020. La société semble avoir fait des dons en 2019 et 2018, mais pas en 2017 et 2016.

Les pages dons de la FSF ont au moins le mérite de montrer l'état des forces politiques en présence. Google a fait des dons conséquents à la FSF jusqu'en 2016. 2016, c'est justement l'année où RMS a critiqué le faux libre qui inclut des surcouches propriétaires. Bizarrement, Google n'est plus citée dans la liste des donateurs les années suivantes.

Toujours est-il qu'il faut se méfier de ces fondations américaines dont la survie dépend du bon vouloir de leurs donateurs. Si autant d'organisations ont promptement réagi contre le retour de RMS à la FSF, c'est peut-être aussi pour ne pas contrarier leurs généreux mécènes.
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Avatar de floyer
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 08/08/2023 à 19:27
La GPL permet de ne distribuer qu’à peu de monde…. Mais ne permet pas d’interdire aux destinataires de redistribuer eux même.
2  0 
Avatar de marc.collin
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 23/12/2020 à 18:52
des alternatives avec un support de certains logiciel propriétaire et matériel chez les grand constructeurs, il y en a pas tant que ça......
il y a peu de distribution qui ont des développeurs sur de nombreux projet opensource......
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Avatar de phil995511
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 22/06/2023 à 13:28
C'est franchement la honte... Que peut-on faire contre cela ?

Interdire l'utilisation commerciale tarifée de Linux ?

Obliger toutes les distributions Linux à être accessibles gratuitement pour tous, contrairement par exemple à RedHat dont le modèle économique fermé ne vise qu'a réaliser des bénéfices financiers importants ce sur le dos de la communauté libre ?

Linux doit rester libre et ne doit pas tomber dans les mains des acteurs commerciaux !!
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Avatar de nevergonnagiveyouup
Nouveau Candidat au Club https://www.developpez.com
Le 22/06/2023 à 13:46
Red Hat tire pleinement parti de la communauté open source et lui témoigne en retour son appréciation en effectuant de nombreuses contributions sur des technologies essentielles. Contrairement à de nombreux concurrents qui se contentent de profiter de cette communauté et du travail de certification de Red Hat sans jamais rien donner en retour. Je préfère de loin l'approche de Red Hat, qui profite de la communauté open source tout en contribuant généreusement à celle-ci, plutôt que de voir ses bénéfices diminuer et de devoir licencier des personnes qui contribuent activement à l'open source.
1  0 
Avatar de LittleWhite
Responsable 2D/3D/Jeux https://www.developpez.com
Le 12/07/2023 à 21:58
Bonjour,

Pour avoir vu dans changements de licence effectuer par certains projets open source, cela est une chose plutôt compliquée (pour faire bien, c'est-à-dire, aussi légalement que possible). Notamment, il faut :
  • être sur que la nouvelle licence ne sera pas en désaccord avec les bibliothèques utilisées dans le projet, et même, les morceaux de code qui auraient pu être repris d'autres projets ;
  • demandé l'accord à tous les contributeurs du projet

Si vous n'avez pas l'accord ou si une licence est en conflit avec votre nouvelle licence, alors vous devez chercher une bibliothèque de remplacement (cela sera du travail), ou réécrire le code.

Donc, c'est un travail. Et là, je ne parle pas du cas d'un changement de licence sur une bibliothèque, mais sur une application finale. Du coup, j'imagine que cela sera encore plus compliquée pour la bibliothèque. Et puis, vous allez vous faire forké dès que vous allez annoncer votre changement de licence (oh!, mais c'est déjà arrivé et pour des changements moindres (LibreOffice, le drama Audacity...)).

Aussi, je pense que votre proposition va à l'encontre de la philosophie de ce genre de projets. Pourquoi autant de projets sous licence MIT, Apache 2 ou autre. C'est de l'altruisme, sûrement dans l'espoir de voir un monde meilleur. Ces gens savent et ont accepté que oui, leurs contributions gratuites seront un jour ou l'autre utilisées par une grande société et seront même à la source de certaine richesse et ce, peu importe les valeurs morales des utilisateurs.
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Avatar de Aiekick
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 13/07/2023 à 11:41
ne serait-ce pas le fromage qui dit au camenbert qu'il pu ?
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