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Une pétition introduite au Parlement de l'UE encourage la création d'un Linux souverain dénommé EU-Linux
Pour s'affranchir de la dépendance aux technologies américaines comme les produits Microsoft

Le , par Patrick Ruiz

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Une pétition introduite au parlement de l’UE encourage la création d’un Linux souverain dénommé EU-Linux. Elle suggère une utilisation au sein de toutes les administrations publiques des Etats membres de l’Union européenne. L’objectif : s’affranchir de la dépendance aux technologies américaines comme les produits Microsoft. Les rétropédalages de Linux à Windows illustrent l’ampleur de la tâche. Néanmoins, le lancement d’initiatives similaires en Russie et en Chine laisse penser que l’UE devrait s’atteler à la tâche avec plus d’ardeur.

La situation est telle que l’UE est reconnue comme une colonie logicielle de Microsoft

Au début du mois d’avril 2024 une annonce secoue le net : Un État fédéral allemand fait passer 30 000 PC de Microsoft Windows et Microsoft Office à Linux, LibreOffice et d'autres logiciels libres et open-source, cette annonce parait logique, mais pourquoi cela choque t'il en fin de compte ? Pourquoi est-ce qu'au final ça n'est qu'une exception qui confirme la règle ? la règle c'est qu'en réalité à de très rares exceptions près, toute l’Europe est restée sous Microsoft Windows et Microsoft Office, mais pourquoi donc ? et c'est la qu'un excellent documentaire refait surface sur les réseaux sociaux, qui explique tout.

Le lundi 19 février 2018, à 22h55, un reportage télévisé de 45 minutes sur la dépendance des administrations publiques à l'égard de Microsoft a été diffusé sur Das Erste, la première chaîne de l'ARD (radiodiffuseur public allemand). Il s'intitule " The Microsoft Dilemma ; Software Colony Europa " (Le dilemme Microsoft ; la colonie logicielle en Europe). Une partie de l'émission traitait de l'accord Open Bar entre Microsoft et le ministère français de la Défense, et proposait des interviews d'une sénatrice française, Joelle Garriaud-Maylam, d'une journaliste française qui avait fait un reportage sur le sujet en 2017, Leïla Minano, et du responsable des affaires publiques d'April, Étienne Gonnu.

Une équipe multinationale de journalistes - Investigate Europe - a rédigé une série d'articles sur la dépendance désastreuse de l'Europe à l'égard de Microsoft, chacun analysant un cas national spécifique de dépendance publique à la firme américaine. L'article français, écrit par Leïla Minano et publié dans le magazine d'information Marianne en mai 2017 (en français), portait sur l'accord Open Bar entre Microsoft et le ministère français de la Défense. Le reportage télévisé a été réalisé dans la foulée de cette impressionnante enquête journalistique, et revient sur l'accord Open Bar.

Il est intéressant de noter que l'article de Marianne - qui a révélé des informations précieuses sur la façon dont l'accord Open Bar a été initialement conclu, et a confirmé qu'il avait été renouvelé pour quatre années supplémentaires - a aidé April à obtenir le texte du nouveau contrat (en français) par le biais d'une demande d'accès aux documents administratifs. Cela a finalement incité une sénatrice française, Joelle Garriaud-Maylam, à soumettre une proposition de résolution visant à créer une commission d'enquête sur cet accord Open Bar en octobre 2017.


La Russie et la Chine ont saisi l’ampleur de la situation et s’activent à changer la donne

Vladimir Poutine veut que la Russie créé des consoles de jeux vidéo, des services de gaming en nuage et des systèmes d’exploitation souverains. Le gouvernement a la charge d’étudier les besoins en matière de production nationale de consoles de jeux fixes et portable, de services de cloud gaming et d’OS souverains. Le Premier ministre est responsable de la supervision de ces tâches qui doivent déboucher sur une planification attendue à mi-parcours du mois de juin à venir. L’initiative s’inscrit dans le contexte des sanctions contre la Russie en raison de l’invasion militaire de l’Ukraine. Grosso modo, le débat tourne autour de la question de savoir si les sanctions contre la Russie paralyseront l’industrie technologique russe ou accéléreront son indépendance vis-à-vis des pays occidentaux.

Vladimir Poutine a chargé le gouvernement d’organiser la production nationale de console de jeux vidéo, de services de gaming en nuage et de systèmes d’exploitations souverains. Le gouvernement est susceptible de confier les aspects logiciels de l’initiative à la société russe VK derrière le lancement du magasin d’applications RuStore en réponse au retrait des alternatives occidentales. L’industriel GS Group spécialiste en production des systèmes électroniques est pressenti comme chargé de la fabrication en sous-traitance des appareils dans le cadre de ce projet de création de consoles de jeux vidéo, de services de gaming en nuage et de systèmes d’exploitations souverains.

La décision des autorités russes fait suite au sevrage des entreprises russes des services en nuage des GAFAM. La mesure a pris effet dès le 20 mars dernier : Amazon, Microsoft et Google empêchent les entreprises russes de faire usage de leurs services d’informatique en nuage.


Le gouvernement multiplie les initiatives visant à s’extirper de la dépendance aux technologies occidentales comme en témoigne son Internet souverain. L’une des idées derrière l’Internet souverain russe est de permettre à Moscou de se doter d’un poste de commandement unique à partir duquel les autorités peuvent gérer les flux d’informations dans le cyberespace russe (alias Runet) ; cela inclut la surveillance, la limitation ou le blocage de ces flux sur toute ou partie de l’étendue du cyberespace russe. Ce dernier s’appuie donc sur son propre système de noms de domaine pour lui permettre de continuer à fonctionner, ce, même s'il était coupé du web mondial. L'objectif, selon les autorités russes, est de « garantir un Internet stable, sûr et transparent. »

D’un point de vue technique, le Runet est architecturé autour de dispositifs spéciaux qui intègrent un logiciel de surveillance des milliers de points d’échange entre la Russie et le Web au sens large. Ces derniers sont chargés d’alimenter le centre névralgique d’analyse en temps réel des volumes et les types de trafic installé au sein du Roskomnadzor – le régulateur russe en matière de télécommunications.

D’après les retours des autorités russes, le premier test en 2019 s’est passé avec succès. « Il s'est avéré qu'en général, tant les autorités que les opérateurs de télécommunications sont prêts à répondre efficacement aux risques et menaces éventuels et à assurer le fonctionnement de l'Internet et du réseau unifié de télécommunications en Russie », a déclaré Alexei Sokolov – directeur adjoint du ministère du Développement numérique, des communications et des médias lors de la conférence dédiée.


En Chine, Huawei divorce d’Android avec le lancement d’HarmonyOS Next

Huawei a annoncé le lancement de son système d’exploitation fait maison et dénommé HarmonyOS Next. La manœuvre marque une séparation avec l’écosystème Android. En effet, contrairement aux itérations précédentes de HarmonyOS, HarmonyOS NEXT ne prend plus en charge les applications Android. Cette étape représente surtout un pas supplémentaire de l’affranchissement de la Chine des technologies américaines.

HarmonyOS Next est un système d’exploitation architecturé autour d’un micronoyau et qui se positionne comme alternative à Android et iOS. HarmonyOS a toujours fait l’objet de beaucoup de spéculations quant à savoir s’il serait basé sur Linux ou simplement un fork d’Android. Ce que Huawei répond lors de la HDC 2019 est qu’HarmonyOS est architecturé autour d’un micronoyau. En termes d’usages, la firme chinoise a souligné qu’il allait assurer la prise en charge d’une panoplie d’appareils : smartphones, haut-parleurs intelligents, systèmes embarqués au sein des véhicules, etc. Bref, un système d’exploitation avec une forte orientation objets connectés et applications industrielles. En fait, les responsables de l’entreprise ont fait mention extensive de Fuchsia OS de Google pour faire comprendre ce qu’est HarmonyOS. La firme est allée sur le terrain des comparaisons entre micronoyaux et a avancé que les communications entre processus sous HarmonyOS sont cinq fois plus rapides que dans le cas Fuchsia OS. « HarmonyOS est complètement différent d’Android et d’iOS », indiquait alors l’entreprise.

Les sanctions américaines semblent donc plutôt avoir pour effet inattendu de stimuler l’innovation chez Huawei. La firme a réagi en développant HarmonyOS et en renforçant sa capacité à produire des technologies clés en interne, comme en témoigne le succès du Mate 60 Pro. Ce smartphone a suscité un engouement patriotique parmi les consommateurs chinois, et Huawei a dû augmenter sa production pour répondre à la demande.

Le succès initial de Huawei dans le lancement de HarmonyOS apparaît comme un indicateur que l'entreprise chinoise maintient son expertise technique en dépit des sanctions américaines. Huawei se prépare maintenant à une autre transition majeure en abandonnant complètement Android. Les versions précédentes de HarmonyOS prenaient en charge les applications développées pour Android, mais HarmonyOS Next mettra fin à cette compatibilité, créant ce que l'entreprise appelle un système d'exploitation « pur ».

Les entreprises technologiques chinoises se démènent pour développer des versions de leurs applications compatibles avec HarmonyOS. Des entreprises chinoises, dont Ant Group, propriétaire d'Alipay, et McDonald's China, auraient intensifié leurs efforts pour recruter des développeurs pour HarmonyOS.

D’après les chiffres publiés par Huawei lors de la présentation d’HarmonyOS, l’entreprise comptait déjà 800 000 développeurs autour de son écosystème de produits. De récents rapports font état de ce que des centaines d'experts techniques des plus grandes entreprises publiques et privées chinoises, dont la Banque industrielle et commerciale de Chine (ICBC), China Telecom, Meituan et Baidu, se sont réunis à Pékin le mois dernier. L'objectif : former le personnel de ces entreprises afin qu'il puisse être certifié en tant que développeur du système d'exploitation (OS) Harmony de Huawei. La combinaison de ces initiatives porte les estimations du nombre de développeurs pour HarmonyOS à plus de 2,2 millions et le nombre d’appareils activés à plus de 700 millions.

C’est sans compter l’appui du système éducatif et donc l’afflux de développeurs qui en seront issus. En effet, pour répondre à la demande de formation de talents, les universités chinoises remplacent déjà Android par HarmonyOS dans leurs syllabus de formation au développement d’applications mobiles.

Les applications que les consommateurs chinois utilisent au quotidien, notamment WeChat de Tencent, Douyin (la version chinoise de TikTok), Alipay d'Alibaba, l'application de covoiturage Didi et l'application de livraison de nourriture Meituan, ont toutes créé ou sont en train de créer des applications dédiées à HarmonyOS.

En outre, de nombreux gouvernements locaux ont lancé des politiques visant à soutenir l'adoption plus large d'HarmonyOS. Par exemple, le gouvernement de Shenzhen a mis en place un plan visant à éliminer les technologies clés qui constituent un goulot d'étranglement et cherche à élever HarmonyOS au niveau des principaux systèmes d'exploitation mondiaux d'ici à 2025.

Les mesures incitatives spécifiques de ce plan consistent notamment à encourager les entités gouvernementales à acheter des dispositifs HarmonyOS et à récompenser les cas d'utilisation réussie du logiciel HarmonyOS.

Les directives sont telles que l’adoption de ce système d’exploitation se fasse à la vitesse de l’éclair au sein de tous les secteurs dirigés par le gouvernement, notamment l'éducation, les services financiers, les transports, les services publics, etc. Cela signifie qu'HarmonyOS pourrait atteindre un milliard d'appareils l'année prochaine, soit à peine cinq ans après sa naissance.

Huawei, le géant technologique chinois, a annoncé son intention d’étendre son OS pour smartphones HarmonyOS à l’échelle mondiale. Malgré les sanctions dirigées par les États-Unis, qui ont privé l’entreprise de l’accès à des technologies clés, Huawei reste déterminé à promouvoir son système d’exploitation maison.

On a dit Linux souverain ? Oui, car la Russie a annoncé l’intention de créer une communauté de développement Linux indépendante

Le ministère russe du développement numérique a annoncé son intention de créer une communauté de développement Linux indépendante à la suite du retrait des contributeurs russes du développement du noyau Linux.

La proposition du ministère, qui vise à encourager la collaboration avec les pays disposés à travailler avec la Russie, fait suite à la décision controversée des responsables de Linux de retirer plusieurs développeurs russes de la liste. Cette décision, motivée par des exigences de conformité dans un contexte de sanctions accrues, a suscité des inquiétudes quant à la pérennité des contributions technologiques de la Russie à Linux et à l'impact plus large sur les communautés de logiciels libres.

Le représentant du ministère a qualifié le retrait des contributeurs russes de discriminatoire, soulignant que les développeurs russes jouent un rôle essentiel dans les projets basés sur Linux utilisés au niveau national et international. La réponse du ministère consiste à encourager les alliances avec des nations susceptibles de soutenir les projets russes de logiciels libres. Cette initiative alternative pourrait déboucher sur une fork de Linux - une version distincte de Linux, dirigée par la Russie, qui s'adapterait aux exigences technologiques de la Russie tout en visant l'autonomie par rapport à la gouvernance internationale en matière de logiciels libres.

L'annonce ne précise pas quels pays pourraient participer à l'écosystème proposé. La Chine a néanmoins été mentionnée comme un allié potentiel.

Source : Pétition

Et vous ?

Partagez-vous les avis selon lesquels l’Europe est une colonie logicielle de Microsoft ?
Que vous suggère l'idée d'un Linux souverain pour l'Europe ? Est-ce une piste que l'UE gagnerait à explorer avec plus de sérieux ?
Qu’est-ce qui explique les hésitations et les échecs qui marquent les projets de passage de Windows à Linux ? La supériorité des solutions Windows en comparaison à Linux ? Le lobbying ? La résistance au changement ?

Voir aussi :

Un logiciel libre doit-il être en mesure de restreindre les tâches que ses utilisateurs peuvent effectuer avec son aide ? Non, pour Richard Stallman
France : le Sénat choisit d'encourager l'utilisation des logiciels libres et formats ouverts plutôt que de leur donner la priorité
Les députés votent la priorité au logiciel libre dans l'enseignement supérieur, échec du lobbying des éditeurs de logiciels propriétaires
Les logiciels libres ne seront plus prioritaires dans l'Éducation Nationale, ils seront envisagés mais plus préférés aux solutions propriétaires
Choisir en priorité le logiciel libre porterait atteinte au principe de neutralité technologique des marchés publics, pour le Syntec Numérique

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Avatar de A3gisS3c
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 21/11/2024 à 9:48
L'Europe est très clairement une colonie logicielle de Microsoft (il n'y a qu'à voir le nombre de grosses boites sous Windows).

Windows c'est une boite noire, une passoire de sécurité, un retard considérable dans la cybersécurité (Kerberos sha-1, NTLM...), un foutoir pharaonique (qui induit une maintenance laborieuse ultra chronophage), des bugs à n'en plus finir et c'est un OS américain (donc les fuites de données ca doit y aller). Et le pire c'est que tu payes pour ce genre de sous-produit.

Alors OK, vous allez me dire y'a des logiciels uniquement dispos sur Microsoft mais franchement 90% d'une boite tu peux la passer sous Linux sans problème.

Alors je vois ça d'un bon œil, mais ca reste pour le moment du bla-bla.
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Avatar de hd999
Nouveau membre du Club https://www.developpez.com
Le 21/11/2024 à 12:33
C'est assez étonnant ça : y'a un article indiquant l'objet d'une pétition linux à l'échelle européenne - soit. Mais quand j'ai vu la Russie passer, Harmony OS.. on est pas un peu plantés dans le décor? Parce qu'il y a la chine aussi qu'a tenté son initiative.. et à nouveau, hop : wechat (wechat est une plaie en chine qui sert aussi à punir les opposants, mais c'est trop long d'en parler)

et pas un mot sur le gendbuntu de la gendarmerie française, cas d'école.

Mais ce qui m'étonne le plus : harmonyOS, conçu pour se passer d'android par les américains.... mais harmonyos EST android, tout ce qui touche à AOSP de près ou de loin touche forcément à google/usa au bout.

Ca reste un choix, mais c'est comme dire "on prendra windows CE pour ne plus dépendre de microsoft" Lol.

Le seul choix d'une indépendance de puissance étrangère serait de quitter ET windows/microsoft, et AOSP/google/chromium. Mais d'ici cent ans, c'est même pas sur qu'on y sera arrivés... Et le plus important : en ont ils envie? Je parle pas de la russie, dont les reportages montrent moscou et ses habitants jubiler de leur ""richesse"" en se prenant en selfie dans les rues moscovites avec des iphones et android ("ben wi ya que ça, pirquoi vous voulez pas faire comme tout'l'monde? ça vous amuse de faire différent?") et que la chine ne semble pas, outre google qui s'est retiré de lui meme, avoir la moindre indépendance à microsoft (là bas ils sont encore accros aux windows et photoshop piratés)..

donc une fois cette pétition qui dépasse le million, ou les dix millions, on fait quoi?
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Avatar de ext_3125
Membre à l'essai https://www.developpez.com
Le 21/11/2024 à 17:39
@A3gisS3c :

Entièrement d'accord. Le problème de blocage de migration vers Linux, peut aussi venir des causes suivantes :
  1. Les développeurs, les administrateurs systèmes, chez les éditeurs logiciels ou sociétés industrielles, ne veulent pas entendre de Linux (oui, je parle des aficionados de Windows et j'en ai déjà rencontré) ;
  2. Les historiques de produits logiciels ou comment porter un produit logiciel sans tout casser, tout redévelopper et sans gêner l'utilisateur au niveau IHM (vu avec des produits de plus 10 ans mais dont il faut continuer à faire la MCO) ;
  3. Les clients étrangers (ex. certains pays du Moyen Orient), pour qui, si n'est pas sous Windows alors ils n'achètent pas ;

Pour les problèmes de sécurisation de Windows, parlons-en. Je suis passé de ~360 règles de sécurisation pour Windows 7 à ~460 pour Windows 10. Et sans compter celles propres à MS Edge qui en contient facilement une bonne centaine, dont certaines sont officiellement étiquetées "OBSOLèTES".

Tu parlais de "gendbuntu". Attention, c'est la gendarmerie, qui fait partie de l'armée. Dans ce cas, on évite de le claironner sur les toits.
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Avatar de A3gisS3c
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 22/11/2024 à 14:26
Citation Envoyé par smarties Voir le message
En dehors des langages (Windev, Delphi?, C# mais avec mono sous linux on est capable de faire tourner en partie) destinés uniquement à Windows, aujourd'hui on peut presque tout développer sous Linux.
Si je dis pas de conneries, rien ne t'empêche de développer sur Linux (via visual-studio-code) et de pusher le code sur une VM ou sur un serveur de préprod.
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Avatar de smarties
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 22/11/2024 à 15:55
Citation Envoyé par A3gisS3c Voir le message
Si je dis pas de conneries, rien ne t'empêche de développer sur Linux (via visual-studio-code) et de pusher le code sur une VM ou sur un serveur de préprod.
Oui mais pour tester ça devient vite pénible : VM ou Wine ou autre à utiliser.
Au passage, pour Windev, il me semble que les fichier source sont une sorte de binaire donc inutilisable dans un éditeur de code.
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Avatar de A3gisS3c
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 22/11/2024 à 9:11
Punaise les développeurs et les administrateurs systèmes n'ont aucunes excuses ca me rend dingue.
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Avatar de smarties
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 22/11/2024 à 12:32
En dehors des langages (Windev, Delphi?, C# mais avec mono sous linux on est capable de faire tourner en partie) destinés uniquement à Windows, aujourd'hui on peut presque tout développer sous Linux.

Si c'est pour avoir un Office que je n'utilise pas sauf pour Outlook qui prend 500Mo de RAM, autant utiliser le navigateur. D'ailleurs, les logiciels on souvent tendance à avoir une interface web aujourd'hui.

J'ai travaillé chez un éditeur de logiciel de gestion d'entrepôt et les seuls changements qui pouvaient être apportés sont ceux décidés par des dinosaures (pas de veille techno, réticente au changement). Le directeur technique était un électricien qui s'est reconvertit et avait appris la programmation en autodidacte. Il ne faisait pas confiance aux bibliothèques (même standard) donc il fallait réinventer la roue à chaque fois... bref, ça a été ma pire expérience.
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