IdentifiantMot de passe
Loading...
Mot de passe oublié ?Je m'inscris ! (gratuit)

Vous êtes nouveau sur Developpez.com ? Créez votre compte ou connectez-vous afin de pouvoir participer !

Vous devez avoir un compte Developpez.com et être connecté pour pouvoir participer aux discussions.

Vous n'avez pas encore de compte Developpez.com ? Créez-en un en quelques instants, c'est entièrement gratuit !

Si vous disposez déjà d'un compte et qu'il est bien activé, connectez-vous à l'aide du formulaire ci-dessous.

Identifiez-vous
Identifiant
Mot de passe
Mot de passe oublié ?
Créer un compte

L'inscription est gratuite et ne vous prendra que quelques instants !

Je m'inscris !

Grâce à Nvidia, une nouvelle génération d'ordinateurs personnels arrive et ils tourneront sous Linux
Qui bénéficie d'un nouveau couloir de vente liée pour aller bousculer Windows sur le desktop

Le , par Patrick Ruiz

0PARTAGES

6  5 
Nvidia, géant de l'intelligence artificielle, change la donne en apportant des capacités d'IA directement sur le bureau des utilisateurs. L'entreprise a annoncé son dernier produit au CES 2025 : Digits, un superordinateur personnel d'IA, qui sera disponible à partir du mois de mai 2025. Affiché au prix de 3 000 dollars, Digits vise à rendre l'IA avancée accessible aux développeurs, aux chercheurs et aux passionnés sans avoir besoin d'une infrastructure cloud massive. Cette nouvelle génération d’ordinateurs personnels sera vendue avec Linux comme système d’exploitation. L’OS open source bénéficie ainsi d’un couloir de vente liée additionnel pour aller essayer de bousculer Windows dans la filière des ordinateurs de bureau.

NVIDIA vient de dévoiler le projet Digits, un supercalculateur personnel d'IA qui permet aux chercheurs en IA, aux data scientists et aux étudiants du monde entier d'accéder à la puissance de la plateforme NVIDIA Grace Blackwell. Digits est un superordinateur suffisamment petit pour tenir sur un bureau, mais il est très performant. Son cœur est la puce Superchip GB10 Grace Blackwell, co-développée avec MediaTek et, avec 128 Go de mémoire unifiée et jusqu'à 4 To de stockage NVMe, Digits est taillé sur mesure pour gérer de grandes charges de travail d'IA. L’ordinateur sera livré avec Linux comme système d’exploitation.

La vente liée : atout majeur de Windows ? Et si Linux en bénéficiait plus ?

Linux comme système d’exploitation pour un ordinateur de bureau et non Windows ? L’idée continue de faire débat et le facteur vente liée revient parmi ceux pointés du doigt comme la raison pour laquelle Linux peine à s’imposer face à Windows dans la filière des ordinateurs de bureau. Le projet Digits allonge la liste des couloirs de vente liée dont Linux bénéficie déjà.

Avec la sortie de UOS Linux (ou Deepin Linux v20) en mars 2021, l’éditeur assure que le système d’exploitation prend en charge des processeurs de fabricants locaux comme Longsoon et Sunway. La manœuvre est destinée à s’assurer que ce dernier soit installé sur des ordinateurs dotés dudit matériel et livrés aux utilisateurs. Union Tech annonce des temps de démarrage pouvant descendre jusqu’à 30 secondes sur lesdites plateformes. En sus, le groupe annonce des partenariats avec des entreprises comme Huawei dans le but de voir le système d’exploitation installé par défaut sur ses ordinateurs portables. La stratégie vise à faire en sorte que l’OS gagne plus en popularité au niveau national ; une approche qui pourrait avoir des retombées positives pour le système d’exploitation à l’échelle globale… C’est en tout cas ce qu’espèrent les esprits derrière la manœuvre qui veulent prouver que la Chine peut aussi exporter de bons systèmes d’exploitation. D’après Union Tech, l’OS répond aux besoins quotidiens sur le desktop même s’il ne prend pas en charge de nombreux logiciels professionnels. Son adoption en Chine se fera dans le cadre d’un processus progressif.

On peut le voir comme une conséquence de la guerre économique entre les USA et la Chine: Lenovo n’a de cesse d’embrasser Linux. De façon historique, Lenovo a toujours certifié uniquement certains produits avec un sous-ensemble limité de configurations matérielles pour les utilisateurs qui déploient Linux sur un ordinateur de bureau ou un poste de travail mobile. L’entreprise étend désormais son offre de certification à plusieurs modèles d’ordinateurs grand public ThinkPad X, X1, L et T: ThinkPad X13 (Intel et AMD); ThinkPad X13 Yoga ; ThinkPad X1 Extreme Gen 3; ThinkPad X1 Carbon Gen 8 ; ThinkPad X1 Yoga Gen 5; ThinkPad L14; ThinkPad L15; ThinkPad T14 (Intel et AMD); ThinkPad T14s (Intel et AMD); ThinkPad T15p; ThinkPad T1 5. Les ordinateurs de la série L viendront préinstallés avec Ubuntu 18.04. Ceux des séries X et X1 sortiront des maisons Lenovo avec Ubuntu 20.04 LTS préinstallé.

L’offre concerne également les stations de travail ThinkPad P et ThinkStation : ThinkPad P15s ; ThinkPad P15v; ThinkPad P15 ; ThinkPad P17 ; ThinkPad P14s ; ThinkPad P1 Gen 3 ; ThinkStation P340 ; ThinkStation P340 Tiny ; ThinkStation P520c ; ThinkStation P520 ; ThinkStation P720 ; ThinkStation P920 ; ThinkStation P620. Celles-ci viennent équipées de Linux Ubuntu 20.04 LTS préinstallé. Lenovo devrait poursuivre avec la manœuvre pour d’autres modèles. En effet, cette extension fait suite à l’annonce de l’atterrissage d’une certification Linux sur sa gamme entière d’ordinateurs ThinkPad P et ThinkStation. Dans le cadre de cette initiative, l’entreprise se veut claire : il s’agit de donner le choix entre Ubuntu et RedHat pour chaque modèle ou configuration.

L'édition 2020 du Dell XPS 13 pour les développeurs est disponible pour un peu plus de 1000 dollars. Nouveauté : la certification Linux Ubuntu 20.04 LTS fruit du partenariat de longue date entre Canonical et Dell dans le cadre du projet Sputnik. Ainsi, l’entreprise américaine est avec Lenovo parmi les rares sur le marché à faire des incursions sur le terrain du matériel livré avec Linux préinstallé. Il se dit que c’est un préalable nécessaire pour que le célèbre système d’exploitation open source espère battre la famille des OS Windows dans la filière des ordinateurs de bureau. Le temps nous dira si ce dernier est suffisant pour que Linux devienne le champion sur le desktop.

Le projet Digits apparaît comme une réponse à la nouvelle ère de PC à intelligence artficielle de Microsoft

A mi-parcours de l’année précédente, Microsoft vient de dévoiler ses nouveaux PC « Copilot+ » dotés d'une intelligence artificielle, dont le lancement est prévu pour cet été. Ces appareils, équipés de fonctions d'IA de nouvelle génération, devront répondre à de nouvelles exigences matérielles pour accéder à toutes les fonctions d'IA, comme l'inclusion d'un NPU d'une puissance d'au moins 45 TOPS, les puces Snapdragon X Series de Qualcomm étant les premières à répondre à cette exigence.

Ces PC Copilot+ offriront une nouvelle fonction d'IA appelée « Recall », qui permet essentiellement aux utilisateurs de rechercher des activités passées dans n'importe quelle application à l'aide de requêtes en langage naturel, ainsi qu'une interface Timeline qui permet aux utilisateurs de faire défiler des instantanés capturés par Windows en fonction de leurs critères de recherche.

La future fonction Recall de Windows 11 peut « se souvenir » des applications et des contenus auxquels un utilisateur a accédé sur son PC il y a plusieurs semaines, voire plusieurs mois, en l'aidant par exemple à retrouver un chat Discord où il discutait de vêtements qu'il envisageait d'acheter. Les utilisateurs peuvent utiliser la chronologie de Recall pour faire « défiler » ce sur quoi ils travaillaient récemment et explorer des fichiers tels que des présentations PowerPoint pour faire remonter des informations potentiellement pertinentes pour leurs recherches.

Microsoft affirme que Recall peut créer des associations entre des couleurs, des images et d'autres éléments pour permettre aux utilisateurs de rechercher pratiquement n'importe quoi sur leur PC en langage naturel (ce qui n'est pas sans rappeler la technologie de la startup Rewind). L'entreprise affirme que toutes les données des utilisateurs associées à Recall restent privées et conservées sur l'appareil - et qu'elles ne sont pas utilisées pour entraîner des modèles d'intelligence artificielle, ce qui est important.

Les PC Copilot+ représentent la vision de Microsoft d'un matériel Windows phare axé sur l'IA. Ils intègrent tous des puces dédiées, appelées NPU, qui alimentent des expériences d'IA telles que Recall. Ils sont en sus dotés d'une mémoire vive de 16 Go au minimum, associée à un disque dur SSD.

Artem S. Tashkinov, membre de développez.com, est d’avis que Linux n’est pas prêt pour la filière des ordinateurs de bureau et liste un certain nombre de raisons :

1. Linux n'est pas un système d'exploitation

Lorsque vous parlez d'un système d'exploitation, vous pensez à un système d'exploitation central qui contient une tonne de logiciels, et ces logiciels peuvent fonctionner quelle que soit la version de votre système d'exploitation. Par exemple, les logiciels Windows ou Android d'il y a dix ans fonctionneront toujours dans Windows 11 ou Android 15, ou quelle que soit leur version actuelle. Pour Windows, la compatibilité logicielle est en fait excellente : de nombreux logiciels Windows 95 32 bits fonctionnent encore parfaitement sous Windows 11 64 près de 30 ans plus tard. Rien de tel n'existe pour Linux.

Ce n'est pas le cas des distributions Linux. Pour les distributions Linux, la méthode préférée pour distribuer les logiciels est de les compiler pour chaque version du système d'exploitation. Ce n'est pas garanti et, le plus souvent, les logiciels datant d'un passé lointain ne fonctionneront tout simplement pas dans votre distribution Linux actuelle.

Pire encore, les logiciels compilés pour la version actuelle de Linux X ne fonctionneront pas nécessairement pour la version actuelle de Linux Y. Les distributions Linux insistent pour que tous les logiciels soient compilés pour leurs versions actuelles ou fournis sous forme de code source. Le problème avec le code source est que les utilisateurs normaux ne prendront pas la peine de compiler quoi que ce soit, et deuxièmement, il n'est pas toujours possible de compiler un logiciel parce qu'il peut dépendre d'un compilateur spécifique ou de dépendances que votre distro ne fournit pas. Quant aux distributions, elles doivent employer des mainteneurs qui sont prêts à soutenir ces logiciels, et si personne ne le fait, vous ne trouverez pas les logiciels qui vous intéressent dans votre distribution.

Cependant, les lecteurs avertis de cet article remarqueront que Linux propose des flatpaks, des snaps et des AppImages. Je ne vais pas écrire un traité perspicace sur leurs défauts, je me contenterai donc de le dire sans ambages : ce sont toutes des machines virtuelles légères. Il est insensé de penser qu'elles résolvent l'incompatibilité logicielle sous Linux, elles ne font que la contourner en obligeant l'utilisateur à allouer et à exécuter des quantités de code binaire, taxant inutilement son stockage, son processeur et sa mémoire vive. Pire encore, vous pouvez tout aussi bien les exécuter sous le WSL de Windows. Quel est donc l'intérêt d'avoir installé Linux sur son ordinateur ?

Un autre problème majeur est que les logiciels doivent être emballés par quelqu'un sous la forme d'une VM aussi légère. Seuls les logiciels les plus populaires bénéficient de ce traitement, alors oubliez votre obscure application préférée d'il y a des années. Elle ne fonctionne pas, elle n'est pas disponible. C'est fini. Comparons cela à Windows 11 64, où la grande majorité des logiciels sortis au cours des 30 dernières années fonctionnent presque sans problème. Je ne parle pas des jeux, beaucoup ne fonctionnent pas, mais pas à cause d'une mauvaise compatibilité avec Win32, mais parce que les jeux n'ont pas été codés pour l'avenir.

En d'autres termes, chaque distribution Linux est un système d'exploitation distinct. Et lorsqu'il s'agit d'en choisir une, laquelle l'utilisateur moyen doit-il choisir ? Personne ne vous le dira, et il y aura d'innombrables débats pour savoir laquelle est « meilleure » ou « correcte ».

2. AQ/CQ, bogues et régressions

Vous n'avez pas besoin de comprendre ou de connaître tous les mots ci-dessus, mais le problème principal est que Linux est dans un état de flux constant. Des régressions sont introduites en permanence parce que les développeurs Linux passent très peu de temps, voire aucun, à vérifier que leurs modifications de code n'entraînent pas de régressions ou de ruptures en dehors des problèmes qu'ils essaient de résoudre ou des fonctionnalités qu'ils mettent en œuvre.

De plus, les développeurs du noyau Linux n'ont souvent pas accès à tous les dispositifs matériels sur lesquels ils travaillent, de sorte que les modifications apportées à un dispositif peuvent en affecter un autre sur lequel le développeur n'a pas pu mettre la main. Vous pouvez vous rendre sur le bug tracker du GPU AMD et vous trouverez cette déclaration des développeurs AMD : "Désolé, nous n'avons pas ce matériel, pourriez-vous tester ce correctif ?".

Cela affecte de nombreux composants Linux, du noyau Linux à MESA (une interface entre les cartes graphiques et votre système d'exploitation) et même votre environnement de bureau.

3. Manque de logiciels généraux et de jeux

La grande majorité des applications n'existent que pour Windows, et en parlant de jeux, Linux n'a pas vu de titres AAA depuis de nombreuses années maintenant, car la base d'utilisateurs est tout simplement beaucoup plus petite, à part CS2, dont le portage Vulkan Linux fonctionne beaucoup moins bien que sa version native pour Windows. De plus, malgré des millions de joueurs, il est difficile de qualifier CS2 de titre AAA car il est basé sur Direct3D 11 (qui a maintenant plus de dix ans) et ne dispose pas de techniques d'éclairage modernes comme le ray tracing.

Oui, de nombreux jeux Windows peuvent être exécutés en utilisant Wine + DXVK, qui est en fait une émulation de l'API Win32 sous Linux. Mais quel est l'intérêt de Linux lui-même alors que vous pouvez les faire tourner en mode natif ?

De plus, de nombreux jeux ne fonctionneront jamais, y compris les jeux multijoueurs en ligne avec des millions de joueurs, parce que ces jeux nécessitent souvent un anticheat au niveau du noyau. Un utilisateur typique de Linux ? "Je n'y joue pas, vous n'en avez pas besoin non plus ! Va acheter une Sony Playstation !"

Et si vous êtes un utilisateur de Windows, vous pouvez faire tourner à peu près n'importe quelle application Linux sans trop de problèmes.

4. Mauvaise situation en matière de partage de fichiers et de dossiers sur le réseau local

Linux n'offre pas de technologie native similaire au partage de fichiers de Windows, qui soit facilement configurable, découvrable, chiffrée et protégée par un mot de passe. Ce qui existe dans Linux, Samba, est assez pénible pour configurer des dossiers partagés, encore plus dans les distros qui utilisent SeLinux (mécanisme de sécurité avancé), créer des utilisateurs, attribuer et modifier des mots de passe, et ne pas se préoccuper des permissions de dossiers.

Les geeks affirment sans cesse que SSHFS et NFS sont d'excellentes alternatives. Il s'agit d'alternatives extrêmement limitées et peu conviviales, qui nécessitent beaucoup d'efforts et la lecture de longs manuels pour être configurées, et certaines fonctionnalités telles que le contrôle granulaire des utilisateurs et des groupes sont pratiquement impossibles à mettre en œuvre.

Même la configuration de Samba est un processus extrêmement compliqué si vous avez besoin d'un contrôle granulaire des permissions impliquant plusieurs utilisateurs et groupes. Oubliez l'interface utilisateur, il n'y a que l'interface de ligne de commande.

5. Manque de financement

D'innombrables tuiles logicielles sous Linux présentent un grand nombre de bogues et de fonctionnalités manquantes. C'est parce que Linux est gravement sous-financé pout les ordinateurs de bureau. Alors que Linux n'a pas d'égal sur les serveurs et qu'il est le système d'exploitation le plus populaire au monde depuis plus de vingt ans, la situation sur les ordinateurs de bureau est plutôt sombre.

6. Prise en charge et compatibilité du matériel

En particulier lorsqu'il s'agit de matériel neuf, il se peut que la carte réseau Wi-Fi, la webcam, le son et même le clavier de votre ordinateur portable ne fonctionnent pas. Cela est dû au fait que Windows dispose d'une API (interface de programmation d'applications) et d'une ABI (interface binaire d'applications) stables, de sorte que les équipementiers peuvent publier des pilotes et les faire fonctionner dès le premier jour, alors que sous Linux, la prise en charge du matériel dépend de la version du noyau que vous exécutez. Il faut parfois des mois, voire des années, pour que Linux prenne en charge votre matériel.

Le deuxième problème majeur est que les équipementiers ont 10 à 100 fois moins de personnes travaillant sur les pilotes Linux que sur les pilotes Windows. Cela signifie que certains bogues peuvent persister pendant des mois, des années, voire indéfiniment, parce que ces programmeurs ont tout simplement des problèmes plus prioritaires sur lesquels travailler.

Le troisième problème est qu'il n'y a tout simplement pas assez de programmeurs pour s'assurer que toutes les modifications qu'ils apportent à la base de code sont exemptes de bogues.

Enfin, étant donné que les pilotes sous Linux font généralement partie du noyau (il y a quelques exceptions, dont NVIDIA), vous ne pouvez pas les mettre à niveau vers la dernière version ou les rétrograder vers la version qui fonctionnait pour vous à la volée. Vous devez démarrer dans un autre noyau. C'est très peu pratique et pas toujours possible.

6. Sécurité Linux accidentelle

Linux sur les ordinateurs de bureau est sécurisé principalement par accident ou par pure chance. Cette partie de l'article va être assez technique mais je ne peux pas l'éviter. C'est un sujet très complexe. Considérez ceci :

  • La plupart des utilisateurs de Linux utilisent sudo (une commande qui vous donne un accès complet au PC) sans discernement, souvent sans nécessité, parce qu'ils ne comprennent pas pourquoi et quand c'est réellement nécessaire.
  • Linux ne dispose d'aucun antivirus natif décent qui analyse correctement (par exemple en utilisant le sandboxing ou l'émulation) les applications à la recherche de logiciels malveillants.
  • La plupart des utilisateurs de Linux téléchargent et exécutent des logiciels sur le web sans vérifier qu'ils sont exempts de logiciels malveillants.
  • La plupart des utilisateurs de Linux exécutent des commandes à partir du web sans s'assurer qu'elles font ce qu'elles font et qu'elles sont sûres.
  • La sécurité interne de Linux est un énorme gâchis compliqué ou, pour reprendre les termes d'une IA, "Linux ne fournit pas toujours une interface conviviale pour traiter les problèmes d'autorisation en temps réel".
  • Bonne chance pour définir les autorisations appropriées sur les répertoires et les fichiers lorsque vous avez besoin de partager correctement des ressources entre plusieurs personnes.
  • De nombreux utilisateurs de Linux désactivent Secure Boot en raison 1. de la complexité même de l'utilisation de logiciels tiers qui nécessitent des pilotes du noyau Linux 2. de l'impossibilité d'écrire dans les registres MSR du processeur.

J'ai soumis la liste des points ci-dessus à une IA qui m'a répondu qu'elle était "partiellement vraie", que l'utilisateur inexpérimenté était à blâmer et que les utilisateurs devaient utiliser leurs dépôts de logiciels. D'accord :

  • Trop souvent, votre distribution ne contient pas tous les logiciels. Parfois, la version qui vous intéresse n'est pas disponible, et alors ? De multiples dépôts NPM, Python, Ruby ont vu passer des centaines, voire des milliers de logiciels malveillants.
  • Sous Windows, vous avez l'UAC. Sous Linux, il faut avoir une connaissance approfondie du fonctionnement du système pour éviter d'exécuter accidentellement de "mauvaises" commandes avec sudo. Cela place la barre très haut pour l'utilisation de Linux et en fait une solution peu adaptée aux personnes non techniques.
  • Les distributions Linux qui prennent en charge le démarrage sécurisé refusent souvent de signer les pilotes tiers à l'aide de leurs propres certificats. L'utilisateur n'a alors d'autre choix que d'installer son propre certificat MOK, ce qui est un processus très compliqué et sujet aux erreurs, ou de désactiver le démarrage sécurisé dans le BIOS. Il ne s'agit pas d'un problème Linux, sauf lorsque c'est le cas. Et verrouiller l'accès au MSR lorsque le démarrage sécurisé est activé ? Cela n'a pas beaucoup de sens et c'est toujours disponible dans Windows.

Découvrez ma conversation avec une IA ici. Le verdict ? "En fin de compte, les problèmes soulevés sont réels mais pas insurmontables. Ils reflètent les domaines d'amélioration de la convivialité et de la compatibilité de Linux, tout en soulignant la nécessité d'éduquer les utilisateurs."

7. La communauté Linux

Vous aurez des problèmes avec Linux, je peux vous le promettre. Et lorsque vous commencerez à chercher des personnes pour répondre à vos questions, vous verrez le vrai visage de la communauté Linux. Au cours des 25 dernières années passées sur l'internet, j'ai constaté que la communauté Linux était particulièrement difficile et, parfois, peu accueillante.

Voici les « réponses » que vous avez le plus de chances d'obtenir à vos questions :

  • Vous utilisez la mauvaise distribution Linux
  • Vous utilisez la mauvaise version du noyau Linux
  • Vous n'avez pas le bon matériel
  • Vous utilisez Linux de manière incorrecte
  • Vous en demandez trop ou vous n'en avez pas besoin (comme les jeux en ligne sous Windows avec un anti-cheat du noyau).
  • Déboguez ou réparez vous-même.


Source : Nvidia

Et vous ?

Que pensez-vous des initiatives comme le projet Digits ? Peuvent-elles contribuer à une prise de pouvoir de Linux dans la filière des ordinateurs de bureau ?
Êtes-vous un utilisateur de longue date de Linux ? Quelles sont les améliorations de cet OS au fil du temps qui en font désormais une alternative viable à Windows sur le desktop ?
Avez-vous effectué des tests de migration vers Linux ? Quels sont les ingrédients que vous recherchez en tant qu’utilisateur de Windows ?
Quelle réponse avez-vous à donner aux tiers qui sont d'avis que Linux n'est pas prêt pour la filière des ordinateurs de bureau ?

Voir aussi :

« Linux sur Desktop est une catastrophe de Tchernobyl » pour le créateur de GNOME qui n'a pas lancé son poste Linux depuis fin 2012

Le support des applications Linux débarque en préversion sur Chrome OS dans un premier temps sur Pixelbook

« L'année de l'ordinateur de bureau Linux est arrivée » selon le Directeur de la Technologie d'Intel

2017 est officiellement l'année de Linux desktop selon un utilisateur de macOS : le patron de la Fondation Linux, quel message aux fans de Linux ?

Une erreur dans cette actualité ? Signalez-nous-la !

Avatar de Prox_13
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 14/01/2025 à 17:04
Citation Envoyé par sergio_is_back Voir le message
Après avoir (un peu) récupéré des libations du changement d'année, je tombe sur ce joli florilège d'élucubration que se veulent pseudo-techniques. Je ne saurai dire à l'auteur(e) d'aller affiner sa culture informatique avant de se mettre devant le clavier

Le PC relégué aux entreprises (faut pas oublier les administrations), aux joueurs, bref un sacré public...

Alors, il y a de moins en moins de cas où l'accélération vidéo matérielle ne fonctionne pas, le problème étant souvent plus du fait des fabricants, qui ne communiquait pas à la communauté des développeurs Linux (sources fermées) que la capacité du système à exploiter les systèmes existant, ne nous trompons pas de cible.

Et le noyau Windows, sans les applications, il servirait à quoi d'autre ?

Là, déjà on ne peut que se gausser d'une personne qui ne connait pas la définition même de ce qu'est un système d'exploitation.
Et de plus, aujourd'hui, il n'y a que de rares applications Windows 32 bits, développé pour Windows 95, encore capables de fonctionner correctement sur des Windows 11, le noyau de Windows 95 étant issu de la série DOS alors que le noyau de Windows 11 est l’héritier de la lignée "NT", deux technologies bien distinctes
Seul le respect scrupuleux des API du système garanti une compatibilité élévée mais jamais certain

C'est totalement faux, et cela démontre le manque de culture informatique de l'auteur(e) de cet article
La laision avec dynamique avec les bibliothèques système (les dll Windows et les so Linux) est un des fondement des développement actuels
Ceci permet de s'abstraire de la version du système, et tant que l'on ne fait pas appel à des fonctionnalités dépréciées de rester compatible malgré les évolutions de ces dernières

Donc, effectivement, à lire ce paragraphe, de nombreux logiciels codés en Win32 à l'époque ne fonctionnent plus aujourd'hui, c'est se contredire !!

Que dire des bugs Windows, jamais corrigés, dont certains sont maintenant sous "contrôle" par des développeurs tiers, car Microsoft n'a jamais daigné s'en occuper ?

Et si vous êtes un utilisateur Linux, Wine vous permet de faire tourner une foultitude d'applications Windows sans problème !!!

Etant un système ouvert, Linux est beaucoup plus "partageur" que Windows, vous le sauriez si vous aviez une culture informatique.
Si Microsoft avait rendu le protocole "Samba" ouvert les diverses implémentations de ce dernier (crée par Microsoft) en auraient été plus efficaces

Je ne prend pas la peine de commenter la fin de cet article et de ses biais.
Visiblement l'auteur ne maitrise ni le sujet ne les enjeux (surtout pas le coté technique) et se perd dans des poncifs éculés depuis de nombreuses années.

Passé totalement sous Linux depuis bientôt un ans (j'avais déjà le coté serveur), j'apprécie :

La réactivité du système
La convivialité sans intrusivité
L'absence de collecte de mes données
Une IHM moderne qui répond à tous mes besoins
Des mises à jours sans redémarrage, à la fréquence que je décide
Une sécurité bien au delà que ce Windows peut apporter
Et bien plus encore....
Petit topo sur la réponse (généralement acceptée?) faite au pamphlet sur Linux
5  0