Dernièrement, l'actualité IT a été submergée de sujets relatifs aux logiciels libres et propriétaires (actualités que vous pouvez retrouvez sur nos portails). En effet, la part de marché des logiciels propriétaires dans les administrations seraient en régression, aussi lente qu'elle puisse être. Les administrations publiques ne cessent de migrer vers des logiciels libres ou « open source » au détriment de ceux propriétaires ou « closed » comme les développeurs aiment les appeler. Cela a suscité de sérieux débats entre les pro-libres et les pro-propriétaires. Que ce soit en Europe ou en Asie, plusieurs démarches vont déjà dans le sens de l'abandon des solutions fermées. Il ne reste plus que l'Afrique pour se prononcer sur ses objectifs futurs pour ses parcs informatiques. Nous convenons qu'il serait difficile aux USA de suivre la tendance parce que la majorité des éditeurs de logiciels propriétaires sont américains et que leurs apports n'est pas à négliger pour le PIB états-unien.
Elles sont nombreuses ces administrations qui jugent de la nécessité d'utiliser des technologies open source. Cependant, les raisons ne sont pas les mêmes partout. Beaucoup d'entre elles tournent le dos aux éditeurs propriétaires pour des raisons de coût des licences et de maintenance. Après de longues études, elles ont conclu que les solutions open source leur ferait réaliser d'énormes économies sur le long terme. C'est notamment le cas de la ville de 'Munich en Allemagne', 'Valence' en Espagne, 'Turin' en Espagne, Toulouse en France et encore bien d'autres. Les économies effectuées grâce aux solutions open source dépassent le million pour la majorité de ces administrations et la dizaine de millions pour certains, de quoi leur permettre d'investir dans d'autres projets communautaires dans leur ville.'
'Si pour certains d'entre elles il s'agit de simples questions de coût, pour d'autres il est question de dépendance vis-à-vis des solutions de l'étranger. 'Les différentes révélations d'Edward Snowden' en sont pour quelque chose. 'Les nombreux espionnages menés par la NSA et le GCHQ' aurait suscité l'esprit de méfiance aux solutions propriétaires que proposent certaines firmes telles que Microsoft, Apple, Kaspersky, etc. En effet, des backdoors seraient présent dans de nombreux programmes propriétaires. Beaucoup de gouvernements s'inquiètent pour la sécurité et la vie privée de leurs citoyens. 'La Russie a alors demandé à examiner les codes sources des produits Apple' par mesure d'anti-espionnage, une demande que la firme n'est pas tenue de respecter conformément à la politique des licences propriétaires. Au pays des moines, 'le gouvernement aurait carrément interdit l'achat des produits Apple', 'Kaspersky et Symantec', 'interdit l'utilisation de la suite Office de Microsoft' et lancé 'une enquête antitrust contre cette dernière'.'
'Outre les questions de sécurité et de coûts, il s'agit également du fait d'être indépendant. C'est notamment le cas de 'la Corée du Sud qui, non seulement veut réduire les coûts, mais veut avant tout réduire sa dépendance à Microsoft et aux logiciels propriétaires' tout comme l'ont voulu la Chine et la Russie. Valence et Munich ont dû concevoir leur propre distribution Linux pour assurer leur migration vers l'open source. Ainsi, l'obligation de migrer d'une ancienne version Windows vers une nouvelle est écartée de même que les coûts de licences. En effet, l'abandon du support de Windows XP aura fait beaucoup de victimes.'
'Il y a quelques jours, 'Munich a annoncé qu'elle envisageait de revenir vers Windows' alors qu'elle avait migré environ 15 000 PC vers LiMux, sa propre distribution de Linux. Son abandon de Windows était dû à des raisons de coûts. Elle aurait économisé plus de 10 millions d'euros avec les logiciels libres. Cependant, selon les dernières informations, les employés auraient « souffert » de cette migration, notamment pour les échanges de données et l'exécution de logiciels spécifiques développés en interne d'où un éventuel retour vers Windows après plus de 10 ans d'étude et de mise en œuvre de la stratégie. S'agit-il d'une mauvaise étude ? Est-ce les solutions libres qui ne sont pas assez performantes par rapport aux logiciels propriétaires ? Est-ce un défaut de formation ? Telles sont les questions que nous nous posons après la dernière annonce du maire de Munich.'
'Toutefois, nous sommes d'accord qu'avant d'envisager une migration vers les logiciels libres et d'abandonner ceux propriétaires il faut avoir bien défini ses besoins et préparé les utilisateurs au changement. Nous souhaitons donc savoir :'
Pour quelles raisons opteriez-vous pour l'Open Source ?
Et quelles sont les phases importantes pour réussir une migration ?
Pour quelles raisons les entreprises devraient-elles opter pour des solutions libres ?
Pour quelles raisons les entreprises devraient-elles opter pour des solutions libres ?
Le , par Francis Walter
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