Sommaire▲
Préface▲
Quand je croise quelqu'un qui n'a pas encore vu une série comme Les So-prano ou Battlestar Gallactica, au lieu de hurler au scandale et à l'inculture crasse (je pourrais, notez), je ne peux pas m'empêcher de penser « petit(e) veinard(e) ». Parce que le plaisir de la découverte ne m'est plus accessible. Je peux les revoir, certes, mais il m'est difficile aujourd'hui de m'extasier devant tel retournement ou d'être assommé par telle révélation sur un personnage. La première fois n'arrive qu'une fois. C'est bien dommage.
Donc si vous être en train de lire cet (excellent) ouvrage parce que vous avez décidé de franchir le pas, de partir à la découverte d'Ubuntu. . . petits veinards. Je suis un peu jaloux. Comme pour une série ou un film, je m'en voudrais de dévoiler dès maintenant toutes les petites découvertes qui vous attendent. Je ne vais pas « spoiler » Ubuntu, rassurez-vous, mais les premiers pas dans ce système libre vous réservent quelques bonnes surprises, et quelques retournements de situation sympathiques. Mais je ne vais pas jouer au vieux sage qui regarde d'un oil malicieux le jeune disciple qui a décidé de se lancer sur la voie du shaolin, je n'en suis moi-même qu'à mes débuts. Un peu plus de trois mois à l'heure où j'écris ces lignes que j'utilise quotidiennement un ordinateur portable sous Ubuntu. Et mises à part (1) quelques mésaventures sans grande importance que j'ai racontées ailleurs , tout roule parfaitement bien. J'ai même réussi à faire fonctionner ma souris bluetooth, c'est dire !
Ces quelques mois de pratique ne font pas de moi un gourou d'Ubuntu, loin s'en faut. Et je n'ai pas la prétention de le devenir un jour. Mais ma petite expérience m'a appris quelques petits trucs que je me permets de retranscrire sous la forme de petites règles. Rien d'impératif, comme toutes les règles, elles existent aussi pour être transgressées.
Règle N°1 : La découverte d'Ubuntu, c'est un jeu. Non pas un jeu d'enfant (quoique. . .), mais un parcours ludique qu'il faut aborder l'esprit ouvert. Il y aura sans doute des obstacles, des petits (« hum. . . dois-je cliquer sur « Appliquer » ou sur « Annuler ») et des plus grands (« comment puis-je faire pour utiliser cette imprimante qui date du 20e siècle ? »), mais ils ne sont pratiquement jamais insurmontables. Et si on prend la chose du côté ludique, on s'amuse plus qu'on ne rouspète. En plus, pour reprendre une expression du jeu vidéo, si la dificulté devient trop grande, les soluces sont sur Internet.
Règle N°2 : Installer Ubuntu, c'est un choix. Faire le choix de son système d'exploitation est sans doute une nouveauté pour vous. En tout cas, ça l'a été pour moi. Quinze ans sous Windows avant de franchir le pas. C'est la seule fois où, à l'achat d'un ordinateur, je me suis demandé quel système j'allais prendre. Jusqu'ici, l'alternative consistait à acheter une machine Apple livrée avec son propre système, ou un PC plus classique et donc Windows. Sans avoir de choix, car on ne se pose même pas la question. Pour passer à Linux, il faut que cette question existe. Avec ce choix, il n'y a aucune obligation en absolu. Vous l'avez peut-être fait tout simplement à cause de la gratuité du système. Mais même dans ce cas, je ne saurais trop vous conseiller de vous renseigner sur ce qui a permis que vous puissiez le faire. Logiciel libre, GNU, GPL, open-source, l'histoire de ce dernier quart de siècle est passionnante. Aussi, prendre conscience de la somme de travail qui a permis à Ubuntu et à d'autres systèmes et logiciels de voir le jour permet de relativiser ses petits soucis de souris Bluetooth (non, je ne fais pas une fixation).
Règle N°3 : Vous n'êtes pas seuls. C'est sans doute un des points les plus extraordinaires de Linux et donc d'Ubuntu : la serviabilité de ses utilisateurs. Si vous avez un problème, non seulement vous pouvez être sûr que quelqu'un l'a déjà eu et que la réponse se trouve dans un des nombreux forums de discussions et blogs existants, mais si par le plus grand des hasards ce n'était pas le cas, il suffit de poser la question pour qu'un habitué vienne à votre secours. Bon, d'accord, parfois, ils sont un peu bizarres et ils parlent un langage qui peut paraître étrange, mais croyez-moi, ils feront tout pour vous aider. Pourquoi ? Peut-être à cause des deux premières règles que j'ai énoncées. Et vous verrez, d'ici quelques mois, vous finirez peut-être par aider un débutant à se dépatouiller. C'est toujours très gratifiant.
Règle N°4 : Ubuntu, ce n'est qu'un système d'exploitation. Rien de plus. Je sais, c'est déjà énorme, mais quand vous allumez votre ordinateur, ce n'est pas pour admirer l'écran de lancement. Enfin, on peut, mais ça devient un peu lassant à la longue. Le but d'un système d'exploitation, c'est de se faire oublier. D'ici quelques semaines (quelques jours, même), vous allumerez votre ordinateur, vous lancerez votre navigateur web, vous retoucherez vos photos, vous écrirez des textes sans même vous soucier de ce qui fait tourner tout ça. Aujourd'hui, des milliers de personnes, moi le premier, utilisent Ubuntu pour une utilisation courante (Internet, bureautique, images, etc.) sans rencontrer le moindre problème. Aucune raison qu'il en soit autrement dans votre cas.
Règle N°5 : Il est interdit de parler du Fight Club. Euh. . . Non, ça, c'est une autre histoire.
Mais c'est vrai, faire ses premiers pas sur un nouveau système d'exploitation, c'est parfois un peu intimidant. C'est un peu comme partir en voyage dans un pays qu'on ne connaît pas et dont on ne parle pas la langue (mais on a vu des photos, il paraît que c'est très joli !). C'est là que Simple comme Ubuntu entre en jeu. Le livre de Didier Roche, c'est un peu le Guide du Routard d'Ubuntu. On y trouve un descriptif complet de l'endroit, des itinéraires conseillés, des bonnes adresses, les bons plans et les lieux à visiter (ne ratez pas le gestionnaire de paquets, c'est magnifique). En suivant ses indications, difficile de se perdre. Et vous êtes sûr de ne rien rater d'important. Et puis, peut-être, après avoir écorné les pages, souligné les petits trucs, cerclé les points importants (rien que pour ça, achetez le livre, en pdf, c'est plus dur), vous vous sentirez à l'aise pour partir à l'aventure sur les chemins de traverse d'Ubuntu.
Mais n'allons pas trop vite. Chaque chose en son temps. Je ne veux pas vous retarder, la séance va commencer. Prenez vos places, installez-vous con-fortablement.
Il était une fois un koala avec du karma. . .
Erwan CARIO
Journaliste sur Écrans
Préface de l'auteur▲
Beaucoup d'utilisateurs sont mécontents des services offerts par leur système d'exploitation* actuel : bugs, plantages fréquents, travail effacé ou perdu et formatages récurrents. Ils entendent alors parler de Linux, mais dans leur esprit, ce dernier reste un OS* complexe, où tout doit se faire « à la main ». De plus, certains utilisateurs reviennent sous Windows après un court passage à Linux en expliquant que « c'est compliqué, c'est vraiment un système d'exploitation* qui n'est pas fait pour les utilisateurs mais pour les programmeurs » (quand ils ne disent pas « programmateurs » ! :-)), ce qui ajoute encore plus à cette idée largement répandue d'inaccessible complexité.
Alors, GNU/Linux est-il réellement un système d'exploitation* élitiste ? Êtes-vous vraiment obligés de passer des heures et des heures pour configurer correctement votre système d'exploitation*, installer un logiciel et autres opérations qui, je le vois déjà, ne vous réjouissent pas?
Le principal frein concernant ce point est assurément la multitude des documentations existantes sur l'Internet*, ce qui peut faire perdre de vue à l'utilisateur débutant les clefs vraiment essentielles à une utilisation quotidienne. Un deuxième problème, indépendant de Linux lui-même, est que « GNU/Linux n'est pas Windows » : l'attachement du nouveau venu à ses habitudes « fenêtresques » est, en efet, assez tenace. Je prendrai comme exemple le téléchargement d'un programme depuis l'Internet*. On va sur un site de gratuiciels le plus souvent, et on prend un fichier archive (souvent un .zip). On s'attend à trouver un fichier .exe à l'intérieur de ce dernier et à double-cliquer dessus pour l'installer (2). Le nouvel utilisateur linuxien va essayer de reproduire le même comportement sur son nouvel OS : il va télécharger une archive (3) sur un site, mais ne va pas trouver son « si confortable » setup.exe ! Il cherche sur un forum et on lui parle alors de fichier « source » à « compiler ». Et voilà que des utilisateurs, venant d''installer Linux pour la première fois, essaient, dans la foulée, de compiler un logiciel. Par la force des choses, ces débutants vont rapidement arriver au constat que GNU/Linux n''est vraiment pas « user-friendly ».
Pourquoi cet essai systématique de mimétisme ? La plus simple des réponses trouve très certainement son explication dans l'existence d'un facteur « confort (4) », car lorsque l'on maîtrise un système d'exploitation*, on s'attend à retrouver ses repères, puisque « on nous a appris comme cela ». Et si on peine pour une chose aussi bête que l'installation d'un logiciel, on se dit que le système n'est pas adapté. Cependant, si vous vous rappelez vos premiers pas en informatique, rien n'a été inné : c'est vous qui vous êtes adapté à votre système d'exploitation? et en avez pris les - parfois mauvaises - habitudes. Ne vous attendez pas à maîtriser Linux en une journée ; est-ce le temps qu'il vous a fallu pour maîtriser votre système d'exploitation? actuel ?
Il faut donc « penser autrement » car vous êtes sur un système d'exploitation* différent, dont la philosophie n'est pas de copier le fonctionnement d'autres systèmes, mais d'en offrir une alternative avec d'autres modes de pensée (5). Mais pour cela, me direz-vous, il faut que l'on vous aide et vous montre la voie pour être efficace le plus rapidement possible. C'est en ce sens que ce livre a été écrit et vous verrez que Linux n'est pas plus compliqué que Windows (6), mais correspond à une logique « différente ». Les mauvaises migrations - les personnes revenues à Windows - sont principalement des individus autodidactes qui maîtrisaient très bien leur système d'exploitation*, mais étaient totalement incapables de s'adapter à Linux car elles en attendaient exactement le même comportement. Bouleverser ses habitudes ne vient pas sans heurts, en effet, mais lorsque l'on y arrive, quelle satisfaction !
Je peux vous certifier que j'utilise quotidiennement GNU/Linux. Eh bien, je peine parfois énormément sous Windows à effectuer une opération pourtant simple, alors que je pense avoir bien maîtrisé ce système d'exploitation* à une époque. Selon moi, la distribution Ubuntu, que je suis, à ma grande satisfaction, depuis sa création - lorsque la première mouture n'était pas encore véritablement sortie - jusqu'à aujourd'hui, apporte vraiment une alternative simple à Windows. Bien évidemment, ce jugement n'engage que moi et, bien qu'il existe de très nombreuses distributions GNU/Linux ou encore Mac OS, les moyens mis en ouvre dans celle-ci font preuve d'un véritable professionnalisme. Vous l'aurez compris, Ubuntu est clairement orientée vers les utilisateurs et les entreprises.
À partir du travail d'un blogueur de la communauté d'Ubuntu, « Yekcim », qui décrivait l'installation de cet OS? et le listing de quelques programmes et jeux, j'ai pleinement pris conscience de la nécessité d'une documentation française aisément identifiable qui guide les utilisateurs débutants dans leurs premiers pas sous ce système d'exploitation*. J'ai donc repris son ensemble de billets (7) qui s'étendait alors sur une quinzaine de pages pour réaliser une documentation très expurgée, qui devait rester la plus succincte possible. Puis, de fil en aiguille, je me suis pris au jeu en ajoutant logiciels, jeux, astuces d'utilisation, précisions sur le système.
La documentation a connu, à ma grande surprise, un vrai succès sur le forum de la communauté francophone d'Ubuntu et de plus en plus de personnes l'ont conseillée aux débutants. De plus, elle a été adaptée par des utilisateurs vers des distributions comme Kubuntu et Xubuntu ! J'ai ensuite été contacté par Framasoft qui m'a présenté son projet de collection de livres sous licence libre. J'y ai donc pris part et cela m'a motivé pour améliorer et finaliser ce qui n'était encore, à l'époque, qu'une simple documentation en ce véritable livre que vous tenez entre vos mains.
À la sortie de la version Feisty Fawn d'Ubuntu, une mise à jour était nécessaire aux vues des nouveautés apportées par cette version. J'apprenais, pour le milieu professionnel, les rudiments de LATEX. J'ai alors tout naturellement proposé à Framabook que l'on uniformise les présentations des différents livres en préparation en passant à ce format, proposition ayant été couronnée de succès après débats internes et externes. Une grande refonte a donc été effectuée afin de changer la présentation, et de la rendre plus conforme aux standards du livre. La version que vous tenez entre les mains est le résultat de cette présentation en LATEX, mise à jour et adaptée à la version Karmic Koala (9.10).
Je tiens enfin à souligner que cette documentation n'est vraiment pas une confrontation « GNU/Linux versus Windows » en faisant tout pour enjoliver le premier et détruire le second, bien que quelques piques et réécritures orthographiques intentionnelles je l'admets, existent au cours des divers chapitres. Je vous présente un nouveau système d'exploitation* et vous explique ce qui le différencie de Windows.
Croyant à l'expression « Talk to the mind, not to the brain » (8), ce livre est écrit dans un style plutôt « libre » - décidément ! - afin de ne pas rendre le résultat trop indigeste. J'espère ainsi que chaque chapitre vous donnera un peu plus envie d'aller de l'avant.
Notre public▲
Ce livre s'adresse tout particulièrement aux utilisateurs de Windows désireux de passer sous GNU/Linux. De plus, il peut aussi présenter la distribution Ubuntu aux utilisateurs d'autres distributions Linux, et également aux possesseurs de systèmes Mac OS X. De nombreuses captures d'écran jalonnent ce livre pour que, je l'espère, vous ne soyez jamais perdu.
Ce livre ne fera pas de vous un maître incontesté de GNU/Linux (9), mais vous guidera dans vos premiers pas sous Ubuntu pour que vous sachiez l'installer, ajouter de nouveaux logiciels et jeux, et l'utiliser quotidiennement. De plus, il constitue une bonne introduction à une compréhension plus avancée du système d'exploitation et vous donnera les clefs pour aller plus loin, si vous le désirez. . .
Le plan de cet ouvrage▲
Ce livre se veut comme une progression pas à pas dans la découverte de votre nouveau système d'exploitation ; chaque chapitre marque une étape importante de ce déroulement. Je conseille donc à tout nouvel apprenti de lire ce livre dans l'ordre, sans faire de grandes coupes franches afin de comprendre sans trop d'efforts les étapes suivantes.
Chapitre 1
Ce chapitre comprend une courte introduction au Logiciel Libre et, en particulier à GNU/Linux, en insistant sur la philosophie et les différences avec le logiciel propriétaire. Vous y trouverez également les réponses à quelques questions d'ordre général.
Chapitre 2
On y découvre comment obtenir Ubuntu, l'essayer sans risquer de perdre des données et enfin, se lancer dans une séance d'installation.
Chapitre 3
Le chapitre 3 explique les notions de base à connaître lorsque l'on « plonge » dans GNU/Linux ! Il vous guidera aussi dans la découverte de votre nouvel environnement de travail.
Chapitre 4
Vous trouverez dans ce chapitre une explication sur l'installation d'un réseau (et de l'Internet) sur votre nouveau système d'exploitation. Vous serez également initié à la bonne manière de procéder à l'installation de logiciels et de jeux à partir des outils mis en place par Ubuntu.
Chapitre 5
Il présente les derniers points et « réglages » à effectuer pour rendre votre système utilisable quotidiennement, avec, par exemple, le téléchargement des codecs vidéos, la liaison de Firefox avec des composants tels que Flash et Java. . .
Chapitre 6
Voici sûrement le chapitre qui vous intéressera le plus : il décrit les trucs et astuces qui permettent de gagner du temps et d'utiliser plus intelligemment son environnement de travail. Vous y trouverez également quelques conseils sur l'utilisation de Firefox.
Chapitre 7
Le chapitre 7 traite des derniers points matériels qui peuvent poser problème comme la configuration de l'imprimante. Il vous guide également à l'aide d'un exemple dans l'utilisation d'un scanner, du bureau 3D et d'une configuration de démarrage.
Chapitre 8
Vous y trouverez une liste de logiciels classés par catégorie permettant rapidement de repérer et choisir un logiciel à installer pour tel ou tel type d'utilisation.
Chapitre 9
Dans le chapitre 9, vous découvrirez un nombre impressionnant de jeux disponibles sous GNU/Linux. Ceux-ci, classés par genre, contiennent les instructions complètes d'installation.
Chapitre 10
Le chapitre 10 est un aparté qui peut vous emmener plus loin dans la connaissance et la compréhension de votre système d'exploitation. Bonne nouvelle, celui-ci est optionnel !
Chapitre 11
Conclusion de cet ouvrage, ce chapitre vous permettra de savoir où chercher de l'aide, des informations et comment s'investir dans le monde du Libre.
Glossaire
Le glossaire vous permettra d'accéder rapidement à la définition de certains termes réservés au monde de l'informatique.
Index
Un index, très pratique, vous renverra, à l'aide d'une recherche par catégorie et mots-clefs, aux pages du livre correspondantes.
Table des matières
Une table des matières complète, recensant toutes les sections de cet ouvrage, clôt ce livre.
Conventions utilisées dans ce livre▲
Pour permettre une lecture et un repérage plus simple de ce livre, voici les conventions que l'on s'est fixé :
Un renvoi vers une autre partie du livre est indiqué de la sorte : cf. page xxii.
Les notes de bas de page sont représentées ainsi (10).
La navigation entre un menu et un sous-menu est séparée par cette flèche ? très esthétique !
Des chemins vers des fichiers et des dossiers sont présentés de cette manière : vers/l/infini/et/au/delà.
Une touche du clavier est mise en évidence comme la touche Entrée . Un signe + est ajouté si vous devez presser simultanément plusieurs touches.
Un élément décrit dans le glossaire bénéficie également d'une mise en évidence particulière.
Les commandes à entrer dans un terminal sont mises en valeur de cette manière : Une ligne de commande . Elles sont - le plus souvent - à saisir sur une seule ligne, la mise en page d'un livre ne permettant pas, la plupart du temps, de l'écrire ainsi.
Une note plus longue - et plus importante - est indiquée de la sorte:
Cette note devrait normalement apporter des précisions supplémentaires au sujet précédent. Cependant, ces informations ne sont pas non plus capitales.
Les notes plus importantes, quant à elles, sont représentées comme ceci :
Ceci est une note importante, elle essaie d'attirer votre attention sur un point précis à ne pas négliger afin que la suite desopérations indiquées dans le livre se déroule sans heurts.
Les lignes de code représentent la sortie du terminal. Cette présentation est également utilisée lorsqu'un grand nombre d'éléments sont à entrer dans un fichier :
#Ceci est un commentaire dans un fichier de configuration
#Le plus souvent, ce dernier est présent sur plusieurs lignes
Quelques citations jalonnent ce livre et sont représentées de la sorte
Pythagore a dit
Les amis sont des compagnons de voyage, qui nous aident à avancer sur le chemin d'une vie plus heureuse.
Ce livre existe également dans un format électronique où les adresses internet comme celle de framabook - http://www.framabook.org - sont des hyperliens, et les liens internes comme les notes de bas de page sont également actifs.
Je tiens enfin à rappeler que les adresses Internet sont malheureusement par nature, appelées à varier : un lien, valide lors de l'écriture de ce livre, peut donc devenir invalide.
Remerciements▲
Je tiens à remercier tout d'abord les développeurs de logiciels libres et leurs contributeurs, en particulier ceux de la Fondation Ubuntu, pour leur sens de l'intérêt général, du partage, de l'entraide et de l'innovation. Merci également à Mark Shuttleworth pour son dynamisme et sa communication sur les objectifs de sa distribution.
J'entretiens une sincère pensée à ma compagne qui est à mes côtés et supporte mes (trop) nombreuses heures passées à contribuer à l'écosystème du Libre. Je n'oublie pas non plus mes parents qui m'ont permis d'accéder à l'outil informatique dès mon plus jeune âge. Je tiens également à saluer Vanessa et Dimitri Perrin pour leur soutien et pour avoir rendu mon séjour en Irlande agréable.
Cette tâche a été effectuée à partir de l'énorme travail d'Anthony Carré (11), initialement adapté au format imprimable par Joseph Maillarde (12), ce qui m'a plus que motivé à la rédaction de ce document. J'aimerais aussi inclure dans les remerciements les trois co-auteurs Julien Rottenberg, Guillaume Ludwig et Joseph Massot. Leur livre n'a malheureusement jamais pu sortir. Les parties sur l'installation de l'imprimante et du scanner sont (quasi) intégralement basées sur leur travail, ainsi que quelques ajouts dans la description des menus.
Cette documentation est également « librement » inspirée de quelques billets du blog de David Szerman (13), de Jean-Baptiste Hétier (14), de Asher (15) - par son travail sur son dépôt - de Grégory Gutierez (16), sans oublier le wiki de notre chère communauté francophone (17) et sa mailing-list toujours aussi accueillante. L'excellent site http://www.whylinuxisbetter.net a également été une source d'inspiration importante, merci à Manu Cornet, son créateur.
Ce livre réalisé en LATEX n'aurait jamais été possible sans l'excellent guide « Tout ce que vous avez voulu toujours savoir sur LATEX sans jamais oser le demander » de Vincent Lozano, autre livre de la collection Framabook. Consultez http://www.framabook.org !
Un grand merci également à toutes les personnes qui ont apporté leur pierre à l'édifice par le biais du forum, notamment Raphaël Bourven pour son énorme travail de relecture (18) et les nombreuses corrections apportées par la communauté d'Ubuntu-fr dont Fabrice Braillon, Franck Chadel, Quentin Bricard et Claude Crozet, ainsi que par le contributeur très productif qui sait se lancer dans un sprint final éhonté (19), à de multiples reprises : Bruno Le Clainche.
Cette version a également bénéficié du groupe de lecture de Framabook par les participations actives de Barbara Bourdelles, Yann GUERON, Raymond Rochedieu, Antoine Blanche, Metta Om ainsi que de kinouchou.
Enfin, je témoigne ma gratitude à Alexis Kauffmann (20), fondateur de Framasoft (21) pour avoir cru qu'il était possible de transformer ma documentation en un livre, qui, je l'espère, vous plaira, ainsi qu'à Mathieu Pasquini (22), mon éditeur, pour son soutien même dans les moments les plus difficiles.
Ce livre essaie de respecter au maximum les règles de la typographie française, même si (23), je suis tout à fait conscient que, comme je vous le présenterai en 6.18, la première lettre de l'introduction du chapitre 7 page 169 devrait être accentuée. Il s'agit toutefois d'un problème auquel j'ai fait face avec LATEX sans, malheureusement, arriver à le résoudre à cet instant.
Pour toute remarque ou suggestion constructive concernant ce livre, vous pouvez ouvrir un sujet dans la section « Framabook.org » de Framagora (24) à l'adresse suivante : http://forum.framasoft.org.
Didier ROCHE
À propos de l'auteur▲
En 1990, Didier Roche se découvre très jeune une grande passion pour l'informatique. Il s'adonne très vite, avec un réel intérêt, à la programmation et en apprend de très nombreux langages dans ses années de collège-lycée. À partir de 2002, il effectue des études supérieures d'ingénieur généraliste à l'ECAM (25). Profitant de ces années pour entrer dans une association humanitaire dont l'objectif est d'amener des ordinateurs dans les écoles et universités d'Afrique et de former sur place étudiants et professeurs à l'utilisation de l'outil informatique - association Afric'Edu (26) basée à Lyon - ceci le conduira notamment au Togo pendant le mois de juillet 2006, donnant accès à l'informatique à plus de 2000 élèves et professeurs. Actuellement, il travaille dans une grande société française d'édition logicielle, leader dans les solutions de PLM (27) en tant qu'ingénieur informaticien de production.
Concernant sa pratique de GNU/Linux, son premier essai de migration date de 1996 avec une Red Hat qui s'avèrera être un échec puisqu'il n'y resta pas très longtemps. Sa seconde migration, cette fois réussie à l'aide d'une Mandrake (28) 7, fit de lui un Linuxien convaincu ! En 2004, il découvrit la distribution Ubuntu (29) qui allait devenir son système d'exploitation principal. Il se découvre alors une réelle passion pour le Logiciel Libre et y consacre la plupart de son temps « libre ». Il est aujourd'hui le secrétaire de l'association francophone des utilisateurs d'Ubuntu, http://www.ubuntu-fr.org, participe activement au développement de la distribution Ubuntu en tant que MOTU (développeur officiel de la distribution) et membre du comité de pilotage des Framabooks.
Didier Roche a choisi de reverser 20 % de ses droits d'auteur également répartis entre les associations Ubuntu-fr et Framasoft.org afin de les soutenir et de les remercier pour leurs extraordinaires travaux.