IdentifiantMot de passe
Loading...
Mot de passe oublié ?Je m'inscris ! (gratuit)

Vous êtes nouveau sur Developpez.com ? Créez votre compte ou connectez-vous afin de pouvoir participer !

Vous devez avoir un compte Developpez.com et être connecté pour pouvoir participer aux discussions.

Vous n'avez pas encore de compte Developpez.com ? Créez-en un en quelques instants, c'est entièrement gratuit !

Si vous disposez déjà d'un compte et qu'il est bien activé, connectez-vous à l'aide du formulaire ci-dessous.

Identifiez-vous
Identifiant
Mot de passe
Mot de passe oublié ?
Créer un compte

L'inscription est gratuite et ne vous prendra que quelques instants !

Je m'inscris !

Linux Mint se porte bien : l'équipe note un nombre record de contributions mensuelles en avril 2019
Et évoque les améliorations techniques

Le , par Stéphane le calme

140PARTAGES

26  0 
Scientific Linux et Antergos annoncent l'arrêt du développement de leurs distributions Linux,
Linux Mint pourrait leur emboîter le pas

Aujourd’hui, sur le marché des OS pour PC, l’OS le plus utilisé demeure Microsoft Windows, secondé par Mac OS et Linux obtenant à peine les trois pour cent sur ce marché. Pourquoi ? Linus Torvalds, le principal activiste du projet Linux a mis en avant le problème de la fragmentation de l’OS open source. D’autres ont cité d’autres problèmes tels que le manque de constructeurs proposant des PC avec Linux préinstallé, le support des pilotes et des logiciels propriétaires, etc. Les problèmes ne manquent pas et l’on craint que cela n’entraîne la fin, une par une, des distributions Linux. Antergos et Scientif Linux, deux des nombreuses distributions de l’OS open source viennent d’annoncer leurs fermetures et dans la communauté, on prévoit également la fin très prochaine de Linux Mint, également une distribution très populaire de Linux.

Quel avenir voyez-vous pour les distributions Linux sur le marché des PC ? Vont-elles toutes disparaître et être seulement réservées pour les usages sur les serveurs, les appareils mobiles et le cloud ? Les questions deviennent de plus en plus nombreuses au sein de la communauté. Lorsque Linus Torvalds a été sollicité en 2018 pour s’exprimer sur l’avenir du projet auquel il a donné naissance, il a indiqué que l’OS open source ne parvenait pas à s’imposer sur le PC du fait de sa fragmentation. L’OS n’a presque jamais ou a rarement dépassé les 3 % sur le marché du desktop. En effet, dans la filière desktop, c’est l’OS de la firme de Redmond qui continue de faire la loi avec une part de marché avoisinant les 90 %.

En parlant, Torvalds a souhaité que la communauté se mette d’accord pour développer un système d’exploitation standardisé pour contourner ce problème. « Je souhaite que nous [la communauté] fassions plus d’efforts dans le sens d’aller vers une offre de bureau standardisée, qui tournera sur toutes les variantes du système d’exploitation. Je suis personnellement très embêté de voir à quel point ce degré de fragmentation a freiné Linux sur le desktop », a lancé Torvalds depuis le mois de décembre 2018. Il reste à savoir si son appel sera entendu par la communauté et attirera l’avis positif des autres développeurs de distributions Linux.

Un autre avis sur le sujet est cette fois celui de Mark Shuttleworth, fondateur et PDG de Canonical, la société qui édite Ubuntu, qui estime que le retard de Linux sur les autres OS de bureau se retrouve dans le fait que la communauté n’a rien inventé dans Linux qui soit profondément, puissamment en avance sur son temps. « Je pense que le plus gros problème est que nous n'avons rien inventé dans Linux qui soit profondément, puissamment en avance sur son temps... J'aime ce que les gars de Chrome OS font parce qu'il y avait une vision très futuriste du bureau, une extension du Web. Et donc, ils méritent essentiellement leur succès, car ils étaient prêts à créer quelque chose qui n’existait pas dans un monde où, pour la plupart des gens, un OS de bureau ressemblait à Windows », a-t-il expliqué ce mois-ci.

En gros, bien qu’une bonne partie des développeurs prétendent que la grande variété de distributions concurrentes offre plus de choix aux utilisateurs, ce choix peut également être accablant. Il est trop difficile pour les nouveaux utilisateurs de choisir une distribution ou de les amener à choisir une distribution, car ces derniers ont peur de tomber sur une distribution mal construite ou non prise en charge correctement, fournissant ainsi une mauvaise première expérience. C'est à cause de ces différents problèmes et peut-être également à cause du manque de développeurs pour assurer la maintenance et la survie des innombrables distributions Linux que deux d’entre elles viennent de fermer.


En effet, Scientific Linux et le projet Linux Antergos ont annoncé respectivement en avril et en mai 2019 l’arrêt du développement de leurs différentes distributions. Alors que Red Hat Linux Enterprise 8 (RHEL) venait juste d’apparaître, Scientific Linux qui est une recompilation de RHEL va être abandonné par ses développeurs. En détail, Scientific Linux est une distribution Linux open source développée conjointement par Fermi National Accelerator Laboratory (Fermilab) et par le CERN. Elle est basée sur Red Hat Enterprise Linux avec l'intention d'être 100 % compatible au niveau binaire. Dans un mail adressé à la communauté, Fermilab a annoncé qu’il arrêtait le développement de la distribution et que la version Scientific Linux 8 ne verra pas le jour.

La décision vient du fait que Fermilab veuille se tourner désormais vers CentOS comme l’a fait CERN qui s’est retiré de Scientific Linux quelques années plus tôt et s’est également tourné vers CentOS. « À cette fin, nous déploierons CentOS 8 dans nos environnements informatiques scientifiques plutôt que de développer Scientific Linux 8. Nous collaborerons avec le CERN et d’autres laboratoires afin de contribuer à faire de CentOS une plateforme encore meilleure pour l’informatique physique de haute énergie. Fermilab continuera à prendre en charge Scientific Linux 6 et 7 tout au long de leur cycle de vie respectif. Merci à tous ceux qui ont contribué à Scientific Linux et qui continuent à le faire », a écrit Fermilab dans son mail.

Le projet Linux Antergos, quant à lui, est une distribution Linux basée sur Arch Linux. Il utilise l'environnement de bureau GNOME 3 par défaut, mais peut aussi employer le bureau Cinnamon, MATE, KDE Plasma 5, Deepin, et Xfce. Il s’agit de l’une des distributions les plus populaires de Linux avec, selon les chiffres de ses éditeurs, 931 439 téléchargements uniques d'Antergos depuis 2014. Après la sortie de sa version 19.4 en avril passé, les développeurs de cette distribution ont annoncé la fin de celle-ci, ce mois. Le principal problème évoqué dans la note adressée à la communauté est que les développeurs n'ont plus assez de temps libre pour entretenir correctement Antergos et que continuer à négliger le projet nuirait énormément à la communauté.


« Aujourd'hui, nous annonçons la fin de ce projet. Comme nombreux d'entre vous l'ont probablement remarqué au cours des derniers mois, nous n'avons plus assez de temps libre pour entretenir correctement Antergos. Nous avons pris cette décision parce que nous pensons que continuer à négliger le projet nuirait énormément à la communauté. Effectuer cette action maintenant, alors que le code du projet fonctionne toujours, offre aux développeurs intéressés une opportunité de prendre ce qu'ils trouvent utile et de démarrer leurs propres projets », a écrit l’équipe Antergos dans un billet de blog en date de ce 21 mai. Ils ont cependant exprimé le besoin de développer en amont un autre projet qui portera le nom de Endeavour.

Après Scientific Linux et le projet Linux Antergos, à qui donc le tour de fermer sa distribution ? Dans la communauté, on pense que ce sera Linux Mint qui suivra. Bien qu’à ses débuts en 2006, Linux Mint offre énormément d’avantages par rapport aux autres distributions de Linux, dans la communauté, l’on estime que celui-ci s’est fait rattraper et qu’il n’est désormais qu’un environnement de bureau, faisant référence à Cinnamon. Linux Mint est venu avec des codecs contenant des brevets qui n’étaient pas faciles à installer dans des distributions populaires telles qu’Ubuntu ou Fedora. Les brevets pour MPEG-2, MP3 et Dolby AC3 ont expiré depuis, ce qui a permis aux distributions Linux de fournir cette fonctionnalité librement, par défaut. Bien que Mint ait été l'une des premières distributions à résoudre efficacement ce problème, l'idée même que Mint est plus facile à utiliser, car elle fournit des codecs installés par défaut, n'a plus sa raison d'être comme d'autres distributions l'ont depuis rattrapé.

Il semblerait que Linux Mint a en fait régressé dans cette position, les codecs n'étant plus installés par défaut à partir de Linux Mint 18, ce qui fait de lui une distribution Linux identique aux autres. De plus, pendant un certain temps, Linux Mint semblait fonctionner d'une manière que les autres distributions avaient du mal à faire, car elles mettaient trop de nouveaux logiciels à la disposition des utilisateurs. Cinnamon est né de ce chaos, le fork de GNOME 3 construit pour Linux Mint qui utilise le paradigme de bureau classique introduit dans Windows 95. C'est familier et c'est une bonne chose. Même si Linux Mint n’a pas commencé avec Cinnamon, l’on pourrait dire que l’essentiel du code original produit par l’équipe Linux Mint est lié à Cinnamon, c’est la raison pour laquelle la distribution possède cette popularité.

Linux Mint possède deux distributions : la dérivée d’Ubuntu pour laquelle les éditions Cinnamon, MATE et Xfce sont fournies et la Linux Mint Debian Edition (LMDE) basée sur Cinnamon, qui existe pour l'équipe Linux Mint pour voir à quel point la distribution serait viable et combien de travail serait nécessaire si Ubuntu devait un jour disparaître. Mais, selon la Communauté, Ubuntu est pratiquement dans la catégorie des trop gros pour échouer. Bien que Canonical ait abandonné le développement de Unity pour Ubuntu (en revenant à GNOME 3 modifié),...
La fin de cet article est réservée aux abonnés. Soutenez le Club Developpez.com en prenant un abonnement pour que nous puissions continuer à vous proposer des publications.

Une erreur dans cette actualité ? Signalez-nous-la !

Avatar de
https://www.developpez.com
Le 03/06/2019 à 11:45
Citation Envoyé par Bill Fassinou Voir le message

Qu'en pensez-vous ?
Pas mal de choses en réalité.

1/ Beaucoup pointent du doigt (Linus Torvalds en premier) la fragmentation des OS Linux. En réalité, si on y regarde de près et qu'on fait abstraction des distributions Linux qui ont tenté en vain l'aventure en solitaire, il existe 4 "noyaux" d'utilisateurs Linux : Android, Debian, Red Hat, et Slackware. En réalité, beaucoup d'utilisateurs partagent énormément d'outils entre eux. Mais effectivement, quand on a 3% de Linux en bureaux, avoir potentiellement montré à la face plus de 100 OS actifs basés sur le même noyau questionne. Le gros avantage est qu'on a le choix. Le gros inconvénient est qu'à cause de ce choix, on morcelle les possibilités.

Il y a aussi un problème de clarté dans cette fragmentation. Qu'est-ce qu'un Kubuntu, sinon un Ubuntu où on aurait juste remplacé le bureau Gnome par KDE ? Ne serait-il pas plus judicieux d'avoir seulement une seule Ubuntu, mais qu'à l'installation on propose l'interface graphique ? Debian le fait déjà dans une moindre mesure : quand on installe un Debian, on a le choix de l'écosystème graphique. Aussi, qu'est-ce qu'un Ubuntu, sinon un Debian Test dont on aurait simplement validé les paquets par d'autres moyens ? Ça aussi, ça contribue au bazar pour l'utilisateur qui a juste envie d'utiliser son ordinateur.

2/ Autre aspect : GNU/Linux se coltine depuis l'origine l'étiquette du système d'exploitation pour geeks. La seule entreprise qui fait de la publicité pour Linux est... Android, spécialisé dans l'écosystème embarqué. De mémoire, la seule grande firme qui ait tenté de promouvoir efficacement Linux était IBM. Mais IBM, c'est pareil, ils ont l'étiquette du PC pour travailleurs, et non du PC de loisirs. Même son héritier, Lenovo, fait tourner principalement des Windows.

Trop rares sont les campagnes de publicité qui promeuvent les systèmes Linux. Mais c'est compliqué de mettre en avant un tel OS quand les sociétés/associations gérant ces systèmes font appel à un nombre conséquent de bénévoles ! Malheureusement, il n'existe pas de marketing chez Linux qui pourrait permettre de lutter contre un monopole.

3/ L'accessibilité de Linux est questionnable. Bien qu'il existe désormais des panneaux de configuration pour la plupart des sessions graphiques, le fait de devoir toujours, toujours, systématiquement passer par la case Terminal pour pouvoir réussir à utiliser son PC de manière optimale, à moins d'avoir un OS 100% compatible, est une plaie pour l'utilisateur lambda. Pour les jeux ? Il existe bien Wine, voire Proton, voire Steam pour Linux qui font tourner les jeux facilement. Scénario classique :


Mais pourquoi diable ça ne fonctionne pas? Ah, c'est le pilote libre qui me fait tout planter apparemment? Allons chercher les pilotes propriétaires... Comment ça, je dois blacklister le pilote libre ? Mais si j'installe le pilote propriétaire, ça devrait marcher, non? ... Et m@&#*, j'ai plus accès à ma session graphique, je vais devoir tout réinstaller, fait ch%!& j'avais pas envie, et mes données je fais comment?... [recherche sur Internet plus tard] Ah ok, j'ai mes fichiers persos, bon je formate tout ça, je repasse à Windows, au moins je galère pas pour jouer.
Bref, pour passer la barre des 3%, il faut non seulement réunir les avantages de tous les différents forks de Linux dans un développement global pour que tout le monde profite d'un système uniforme, pour que les développeurs s'y retrouvent plus facilement, mais aussi avoir une entreprise porteuse d'un tel projet.

SPOILER : ça n'arrivera pas et n'a pas vocation à l'être

Un système libre est par définition (tautologique) libre. Cela implique que les développements ultérieurs à une version donnée peuvent ne pas être dans la même branche que celle de création. Le noyau Linux est historiquement sous licence GPL, et c'est pour cette raison qu'on se retrouve avec une trouzaine d'OS basés dessus. Il est dans l'essence même de Linux d'avoir un fourmillement de systèmes d'exploitation, même si c'est un effet collatéral de son développement d'origine l'obligeant à laisser les sources ouvertes.

Le seul qui ait réussi à imposer Linux, c'est Android. Mais d'une part, c'est sur l'embarqué, et d'autre part c'est une branche d'une entreprise qui est multi-milliardaire, qui a donc les moyens de communiquer, de contracter, et au final d'imposer son système d'exploitation. En cas d'échec d'Android, soit de nombreuses moutures propriétaires embarquées incompatibles les unes avec les autres auraient partagé le gâteau et donc laissé Apple être seul maître à bord d'une fragmentation de systèmes d'exploitation mobile, soit une autre alternative aurait pu se voir gratifiée d'une présence massive grâce à sa propre communication et ses propres contrats (Symbian pour Nokia, BBOs pour BlackBerry, Windows Mobile pour Microsoft...). Dans les deux cas, Linux aurait très bien pu rester à l'état de "système d'exploitation pour geek".

Tout ça pour dire qu'Android a permis une réunification des projets mobiles basés sous Linux car on ne compte plus les projets qui peuvent le faire tourner, des systèmes embarqués orientés programmation aux frigos connectés en passant par le smartphone d'entrée de gamme de Mamie, mais pour que cette réunification aie eu lieu il a fallu des centaines de millions d'euros voire des milliards en contrats, marketing, et communication. Moyens que personne n'a encore investi dans le Desktop chez Linux. Ubuntu fait figure de pionnier dans le genre mais Microsoft est encore énormément présent, et tant qu'ils auront les moyens et aucune entrave d'état (cc Corée du Nord qui possède son propre OS Linux maison), ils imposeront leurs logiciels.
8  0 
Avatar de esperanto
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 03/06/2019 à 16:57
Citation Envoyé par Bill Fassinou Voir le message
Lorsque Linus Torvalds a été sollicité en 2018 pour s’exprimer sur l’avenir du projet auquel il a donné naissance, il a indiqué que l’OS open source ne parvenait pas à s’imposer sur le PC du fait de sa fragmentation [...] a souhaité que la communauté se mette d’accord pour développer un système d’exploitation standardisé pour contourner ce problème. « Je souhaite que nous [la communauté] fassions plus d’efforts dans le sens d’aller vers une offre de bureau standardisée, qui tournera sur toutes les variantes du système d’exploitation. Je suis personnellement très embêté de voir à quel point ce degré de fragmentation a freiné Linux sur le desktop », a lancé Torvalds depuis le mois de décembre 2018. Il reste à savoir si son appel sera entendu par la communauté et attirera l’avis positif des autres développeurs de distributions Linux.
J'avoue ne pas trop comprendre. KDE, Gnome et la plupart des environnements de bureau fonctionnent sur la majorité des distributions linux. S'il veut par contre parler de l'environnement d'installation ou de configuration en mode graphique, pourquoi pas? Oui, pourquoi ne lance-t-il pas lui-même un projet de distribution universelle? Ou même juste une interface graphique d'installation? Il suffit de voir à quelle vitesse son Git a écrasé tous les DVCS pour se rendre compte que toute distribution signée "Torvalds" écrasera les autres en peu de temps.

Citation Envoyé par Bill Fassinou Voir le message
La décision vient du fait que Fermilab veuille se tourner désormais vers CentOS [...] plutôt que de développer Scientific Linux 8.
Tel que je comprends, Scientific Linux était une Red Hat adaptée à un marché spécifique (scientifique). Donc déjà, pas une distribution grand public d'où vous pouvez tirer des généralités. Et au final, passer à CentOS ne changera pas grand chose, il faudra bien refaire toutes les adaptations spécifiques au marché visé, la seule différence c'est qu'on ne donnera pas à cette version personnalisée un nom spécifique.

Citation Envoyé par bk417 Voir le message
Il y a des raisons, plein de raisons (liberté, gratuité, ouverture ...) mais elles ne valent pas la peine pour les gens normaux habitués à Windows.
La gratuité: s'il n'était pas aussi facile de pirater windows, ou si le prix n'était pas artificiellement caché dans des offres OEM, les gens y réfléchiraient à deux fois.
L'ouverture, c'est facile de n'y voir aucun intérêt quand on est du côté de la majorité: je voudrais bien m'en foutre complètement que d'autres utilisent des outils microsoft, mais quand je reçois des mails au format DAT parce que le gars est incapable de configurer "hors de ma vue", j'ai l'impression d'avoir ouvert une porte du mauvais côté.
La liberté... c'est sûr que quand on se gave de séries américaines qui nous parlent de leur cher 1er amendement, et que le journal télévisé nous rappelle qu'on est libre de ses opinions... mais que tout propos tendancieux sera assimilé à de l'apologie du terrorisme, je veux bien croire que la majorité des gens, la liberté ils ne savent pas ce que c'est.

Citation Envoyé par bk417 Voir le message
PS: Les non-geeks ont une vie, et s'en foutent royalement de ce qu'il y a dans leur ordinateur tant qu'internet fonctionne.
Ouf, je craignais d'être le seul à voir cette évidence... (et pourtant je suis plutôt du côté geek!)

Citation Envoyé par SimonDecoline Voir le message
Toutes mes excuses pour avoir été aussi suffisant. C'est vrai que de parler au nom "des gens" et d'expliquer aux développeurs de distribs ce qu'ils doivent faire, c'est une vraie leçon d'humilité. Merci.
Parler au nom des "gens" ? Attention, en 2019 ça s'appelle du populisme, et c'est très mal vu !!!

Citation Envoyé par stardeath Voir le message
au bout d'un moment faudrait savoir si la "communauté" linux a envie de voir les distribs se populariser ou pas : .
Ben comme je disais plus haut: je peux ne pas le vouloir si ça n'implique pas pour moi de devoir m'adapter en permanence aux bêtises de l'outil majoritaire. Tant que ce n'est pas le cas, désolé de vouloir "imposer" l'ouverture dans les deux sens.

Citation Envoyé par -FloT- Voir le message
GNU-Linux, ça s'installe. C'est pas anodin pour la plupart des gens. Les forums regorgent de posts de personnes en galère avec une installation foirée.

Pourquoi la plupart des particuliers utilise Windows? C'est pas un choix, c'est uniquement parce que Windows "vient avec" la machine là où les gens les achètent: FNAC, Darty, Carrefour, Conforama, LDLC, sans doute aussi Amazon et les grosses boutiques en ligne...
Eh oui, tout est là en réalité.
Chaque fois que j'entends un gars me dire qu'installer Windows est plus facile, je lui prépare une machine virtuelle et je lui demande de le faire devant moi: 99% reconnaîtront alors qu'ils ne savent pas de quoi ils parlent.

Citation Envoyé par PirBip Voir le message
Il y a aussi un problème de clarté dans cette fragmentation. Qu'est-ce qu'un Kubuntu, sinon un Ubuntu où on aurait juste remplacé le bureau Gnome par KDE ? Ne serait-il pas plus judicieux d'avoir seulement une seule Ubuntu, mais qu'à l'installation on propose l'interface graphique ?
Oui, en effet, je préfère l'approche avec tous les bureaux dans la même distribution, on installe ce qu'on veut. C'est une des raisons pour lesquelles je préfère Mandriva. Ah oui mais c'est pas la distribution dominante, et on parle d'avoir une seule distribution, alors il faut une seule approche (et rien que là on en a deux).
Donc avant d'imposer l'idée d'une distribution unique faudrait imposer celle d'une approche unique. Et là déjà on contrevient au principe du libre...

Citation Envoyé par PirBip Voir le message
2/ Autre aspect : GNU/Linux se coltine depuis l'origine l'étiquette du système d'exploitation pour geeks. La seule entreprise qui fait de la publicité pour Linux est... Android, spécialisé dans l'écosystème embarqué.
Excuses-moi, certes Android est basé sur un noyau linux mais à quel moment ses promoteurs font-ils la publicité de ce fait? Ne seraient-ils pas, au contraire, tentés de récupérer tout ce qui est possible sous linux sans pour autant prendre la contrainte de la GPL et sans s'en vanter?

Citation Envoyé par PirBip Voir le message
Un système libre est par définition (tautologique) libre. Cela implique que les développements ultérieurs à une version donnée peuvent ne pas être dans la même branche que celle de création. Le noyau Linux est historiquement sous licence GPL, et c'est pour cette raison qu'on se retrouve avec une trouzaine d'OS basés dessus. Il est dans l'essence même de Linux d'avoir un fourmillement de systèmes d'exploitation, même si c'est un effet collatéral de son développement d'origine l'obligeant à laisser les sources ouvertes.
Les *BSD sont basés aussi sur une licence libre, et pourtant ils ne sont pas des centaines: si on considère que FreeBSD et OpenBSD sont deux distributions d'un même OS (discutable certes mais ce n'est pas le sujet) alors on a là un OS libre avec quelques dizaines de distributions au mieux, et dont les différences sont essentiellement techniques, rarement visibles pour l'utilisateur lambda.
Donc oui c'est possible, mais quand on voit la grande popularité des BSD, qu'on la divise par le nombre de versions, comment peut-on continuer de répéter l'argument de la fragmentation comme la seule cause de la faible popularité de linux?
5  0 
Avatar de l'art souille
Membre régulier https://www.developpez.com
Le 05/06/2019 à 0:12
Citation Envoyé par BBric Voir le message
J'utilise Linux Mint et sur leur site il semble que cette rumeur de fin de développement ne soit pas confirmée.
Non seulement ce n'est pas confirmé mais c'est tout le contraire comme le sur-titre du présent article le rappelle. Alors d'où ça sort cette attaque, parce que c'en est une ?
Dans le corps de l'article on passe de deux annonces à un "à a qui le tour ?" lequel a pour réponse : "Dans la communauté, on pense que ...". Qui sont ou plutôt qui est ce "on" ? Suit une diatribe qui n'a ni queue ni tête ! Pourquoi cette haine sournoise ?

Ce n'est vraiment pas sérieux de la part de l'auteur de l'article !
1  0 
Avatar de esperanto
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 05/06/2019 à 17:17
Citation Envoyé par PirBip Voir le message
Distribution unique ne veut pas dire approche unique (et inversement).
Même Windows propose plusieurs approches : Basique, Famille, Professionnelle, Entreprise...Serveur, aussi! mais au final ces branches possèdent une même base de fonctionnement et un noyau très similaire, à quelques exceptions près. Comme les distributions Linux d'ailleurs.
Je parlais de l'approche du problème "choix du bureau": je préfère choisir un ou plusieurs bureaux pendant l'installation (Mageia, Suse...) que de les avoir sur des CD distincts (Ubuntu ou Fedora).
Windows n'a pas ce problème parce qu'il n'y a qu'un seul environnement de bureau.
Maintenant il y a peut-être d'autres questions sur lesquelles les distributions linux ont une différence d'approche, mais c'est celle qui m'est venue à l'esprit.

Mais tu as raison de rappeler qu'il y a plein de variantes de Windows: en fait, la seule chose que les windowsiens peuvent reprocher aux distributions linux, c'est de ne pas porter toutes le même nom, ou peut-être d'être issues de sociétés différentes. Par contre la plupart proposent les mêmes environnements de bureau (en général KDE, Gnome, XFCE, LXDE et parfois quelques autres), et les mêmes logiciels (navigateurs Firefox ou Chrome, suite bureautique Libre Office, etc.): ce qui change, c'est le système d'installation et de configuration.

Citation Envoyé par PirBip Voir le message
"grande popularité des BSD" ?
C'était évidemment ironique, désolé j'ai oublié les guillemets. Je voulais surtout montrer que l'argument de la fragmentation était faux, en prenant pour contre-exemple un OS qui ressemble à linux, qui a démarré à la même période, a bien moins de "fragmentation" mais qui est loin d'avoir sa popularité.

Citation Envoyé par PirBip Voir le message
En fait, Linux me rappelle un peu Movie 43 (ou My Movie Project). Un casting de personnalités immense, avec des stars et des très bons acteurs, un film à sketch plutôt bon en lui-même, mais avec un budget de promotion zéro et donc un flop commercial, même si aujourd'hui des gens arrivent à le juger à sa juste valeur. Si on peut faire l'analogie, peut-être mauvaise, Linux c'est le Movie 43 des systèmes d'exploitation. Des développeurs intéressés, avec du potentiel très élevé, un noyau avec des branches très intéressantes, mais un budget de communication nul donc une diffusion limitée.
Pour pousser l'analogie jusqu'au bout, faut aussi tenir compte des sorties en salle: on ne peut pas comparer un film qui n'est sorti que dans des salles spécialisées avec les blockbusters. Et comme quasiment tous les ordinateurs sont livrés d'office avec Windows...
1  0 
Avatar de leulapin
Membre régulier https://www.developpez.com
Le 03/06/2019 à 15:31
Il est possible aussi que plein de distribs linux soient nées du fâchage avec windows à la fin des 90's et que les évolutions de Microsoft que ce soit en termes de qualité du code ou en termes d'ouverture au libre rendent moins utiles et motivantes le maintien de certains distribution.
0  0 
Avatar de Madmac
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 05/06/2019 à 0:21
Citation Envoyé par PirBip Voir le message
Pas mal de choses en réalité.

1/ Beaucoup pointent du doigt (Linus Torvalds en premier) la fragmentation des OS Linux. En réalité, si on y regarde de près et qu'on fait abstraction des distributions Linux qui ont tenté en vain l'aventure en solitaire, il existe 4 "noyaux" d'utilisateurs Linux : Android, Debian, Red Hat, et Slackware. En réalité, beaucoup d'utilisateurs partagent énormément d'outils entre eux. Mais effectivement, quand on a 3% de Linux en bureaux, avoir potentiellement montré à la face plus de 100 OS actifs basés sur le même noyau questionne. Le gros avantage est qu'on a le choix. Le gros inconvénient est qu'à cause de ce choix, on morcelle les possibilités.

Il y a aussi un problème de clarté dans cette fragmentation. Qu'est-ce qu'un Kubuntu, sinon un Ubuntu où on aurait juste remplacé le bureau Gnome par KDE ? Ne serait-il pas plus judicieux d'avoir seulement une seule Ubuntu, mais qu'à l'installation on propose l'interface graphique ? Debian le fait déjà dans une moindre mesure : quand on installe un Debian, on a le choix de l'écosystème graphique. Aussi, qu'est-ce qu'un Ubuntu, sinon un Debian Test dont on aurait simplement validé les paquets par d'autres moyens ? Ça aussi, ça contribue au bazar pour l'utilisateur qui a juste envie d'utiliser son ordinateur.

.

Je ne sais si c'est toujours le cas, mais à un époque Debian avaient décidé que le root ne devait pas avoir d'interface graphique. Alors tous les bistros qui dépendaient de Debian ont dû fournir un alternative en modifiant les GUIs. Ce qui fait que certains paquetages sont incompatibles d'une distro dérivé à une autre. Alors ce n'est pas une solution envisageable.
0  0 
Avatar de
https://www.developpez.com
Le 05/06/2019 à 10:13
Citation Envoyé par esperanto Voir le message

Oui, en effet, je préfère l'approche avec tous les bureaux dans la même distribution, on installe ce qu'on veut. C'est une des raisons pour lesquelles je préfère Mandriva. Ah oui mais c'est pas la distribution dominante, et on parle d'avoir une seule distribution, alors il faut une seule approche (et rien que là on en a deux).
Donc avant d'imposer l'idée d'une distribution unique faudrait imposer celle d'une approche unique. Et là déjà on contrevient au principe du libre...
Distribution unique ne veut pas dire approche unique (et inversement).
Même Windows propose plusieurs approches : Basique, Famille, Professionnelle, Entreprise...Serveur, aussi! mais au final ces branches possèdent une même base de fonctionnement et un noyau très similaire, à quelques exceptions près. Comme les distributions Linux d'ailleurs.
Dans l'autre sens, avant la disparition de Scientific, CentOS et Scientific avaient la même approche mais étaient deux distributions concurrentes (i.e. disponibles en même temps, sur le même support, sans le sous-entendu commercial ou populaire).

Il est absurde de penser qu'un même noyau ne permet pas de multiples possibilités, mais des branches qui font la même chose à quelques détails près peuvent converger. Par exemple, une branche de Ubuntu qui n'a pour différence que le bureau de base peut très bien fusionner avec la branche mère si sa seule spécificité n'implique pas de conflits majeurs, comme des applications incompatibles avec un bureau différent par exemple. D'un point de vue utilisateur et développeur, je ne vois pas beaucoup de différence entre Ubuntu et Kubuntu, mais j'en vois avec Debian et Ubuntu par exemple, ne serait-ce que la manière de gérer les dépôts logiciels.

Citation Envoyé par esperanto Voir le message

Excuses-moi, certes Android est basé sur un noyau linux mais à quel moment ses promoteurs font-ils la publicité de ce fait? Ne seraient-ils pas, au contraire, tentés de récupérer tout ce qui est possible sous linux sans pour autant prendre la contrainte de la GPL et sans s'en vanter?
Parfaitement vu. Ils ne se vantent pas de diffuser le noyau qui pourtant est au sein de leurs différentes versions. Malgré tout, ils le font quand même. Ils ne promeuvent pas Linux mais une surcouche de ce dernier. Mais ils ne sont pas seuls à le faire, malgré le fait qu'ils triturent moins le noyau. RHEL le fait toujours, Mandriva le faisait quand c'était une entreprise.

Citation Envoyé par esperanto Voir le message

Les *BSD sont basés aussi sur une licence libre, et pourtant ils ne sont pas des centaines: si on considère que FreeBSD et OpenBSD sont deux distributions d'un même OS (discutable certes mais ce n'est pas le sujet) alors on a là un OS libre avec quelques dizaines de distributions au mieux, et dont les différences sont essentiellement techniques, rarement visibles pour l'utilisateur lambda.
Donc oui c'est possible, mais quand on voit la grande popularité des BSD, qu'on la divise par le nombre de versions, comment peut-on continuer de répéter l'argument de la fragmentation comme la seule cause de la faible popularité de linux?
"grande popularité des BSD" ?

Engouement, oui d'accord, mais popularité, c'est faux. Je n'ai jamais vu un OS "grandement populaire" rester sous la barre des 0.05%. A titre de comparaison, Linux englobe 1.47% des utilisateurs Desktop. Moins d'utilisateurs, donc moins de programmeurs intéressés, donc logiquement moins de versions.

N'accuser que la fragmentation de Linux serait absurde pour expliquer sa stagnation dans le marché, ce n'est que la partie émergée de l'iceberg. Le reste, comme l'intérêt commercial famélique, le lobbying du libre quasi-inexistant, la difficulté du support matériel, et d'autres joyeusetés sont tout autant de facteurs bloquant Linux à son statut actuel.

En fait, Linux me rappelle un peu Movie 43 (ou My Movie Project). Un casting de personnalités immense, avec des stars et des très bons acteurs, un film à sketch plutôt bon en lui-même, mais avec un budget de promotion zéro et donc un flop commercial, même si aujourd'hui des gens arrivent à le juger à sa juste valeur. Si on peut faire l'analogie, peut-être mauvaise, Linux c'est le Movie 43 des systèmes d'exploitation. Des développeurs intéressés, avec du potentiel très élevé, un noyau avec des branches très intéressantes, mais un budget de communication nul donc une diffusion limitée.
0  0 
Avatar de
https://www.developpez.com
Le 05/06/2019 à 10:18
Citation Envoyé par Madmac Voir le message
Je ne sais si c'est toujours le cas, mais à un époque Debian avaient décidé que le root ne devait pas avoir d'interface graphique. Alors tous les bistros qui dépendaient de Debian ont dû fournir un alternative en modifiant les GUIs. Ce qui fait que certains paquetages sont incompatibles d'une distro dérivé à une autre. Alors ce n'est pas une solution envisageable.
Bien vu.

Ubuntu peut de lui-même être une branche maîtresse, malgré le fait qu'elle soit dérivée d'une Debian. Mais, par exemple de l'article, Scientific et CentOS peuvent faire la même chose avec des applications similaires donc les branches peuvent effectivement fusionner sans heurts.
0  0 
Avatar de
https://www.developpez.com
Le 05/06/2019 à 20:31
Je ne sais pas d'où viennent ces rumeurs persistantes sur l'arrêt de Linux Mint mais c'est complètement faux. Linux Mint continue son petit bonhomme de chemin et ne cesse de s'améliorer à chaque mise à jour ou nouvelle version.
https://blog.linuxmint.com/?p=3751
0  0 
Avatar de Picarunix
Membre régulier https://www.developpez.com
Le 06/06/2019 à 11:26
Annoncer que Linux Mint pourrait disparaitre n'est pas plus vrai qu'annoncer qu'il durera 1000 ans.
Un avis n'est pas forcément une réalité.

C'est ce genre d'article qui n'apporte rien au site (sauf des commentaires indignés) , surtout quand plus tard on y lit ceci :

https://linux.developpez.com/actu/26...ns-techniques/
0  0