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auteur : Olivier Van Hoof (ovh) | ||
L'outil classique pour installer des logiciels sous Debian est apt-get en mode console et les utilitaires associés. Néanmoins, il existe une interface graphique nommée synaptic qui permet d'effectuer toutes les opérations de maintenance de packages en mode graphique. Bien entendu, toutes ces opérations doivent être faites en tant que root. Si vous avez peur du mode texte, ne tapez qu'une seule commande :
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lien : Comment utiliser apt-get ? |
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auteurs : Francois Trazzi, Olivier Van Hoof (ovh) | |||||
La première étape consiste à avoir un fichier /etc/apt/sources.list contenant la liste des miroirs où
Debian pourra télécharger les packages. Utilisez l'utilitaire apt-setup (voir autre Q/R) pour rajouter des URL à votre fichier /etc/apt/sources.list; vous pouvez également visiter le site www.apt-get.org qui contient une liste non officielle de serveurs contenant des packages créés par des contributeurs tiers et absents de la distribution officielle. Une des raisons est que certains packages ne sont pas inclus dans la version officielle pour des raisons de droits ou de licence, mais sont néanmoins très utiles (exemple : libdvdcss2 qui permet de lire les DVD). Normalement le fichier sources.list est toutefois créé à l'installation (du moins si une connexion internet est disponible à ce moment-là) et suffira dans un premier temps. Avant toute installation, il vous faudra alors mettre à jour le cache d'apt avec les listes actuelles des versions les plus récentes disponibles sur les miroirs renseignés dans le sources.list :
Si vous ne connaissez pas précisément le nom du package que vous voulez installer, vous pouvez utiliser un utilitaire de recherche :
Ensuite pour télécharger et installer à la volée apache-ssl par exemple, la commande est :
Supprimer des packages reste une opération délicate, car parfois les dépendances sont mal faites
et si on veut supprimer un paquet le système demande aussi la suppression de toutes ses dépendances
(lib et compagnies), ce qui n'est pas toujours très heureux... De toute manière Debian nous demande
toujours de confirmer la suppression, libre à nous de refuser.
Cette commande supprime donc le package désiré, mais laisse sur le système tous les fichiers
de configuration (au cas où on le réinstalle par après, on récupère tout). Par contre si on veut
une désinstallation complète, il faudrait rajouter l'option --purge comme suit :
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lien : Comment générer un fichier sources.list ? |
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auteur : Olivier Van Hoof (ovh) | ||
La distribution stable est la version officielle de la Debian, donc la plus communément distribuée. Elle présente un avantage certain de stabilité, mais un inconvénient majeur : la vétusté des packages logiciels. Ceci est dû au fait qu'avant d'être déclaré "stable", tout logiciel doit avoir fait ses preuves suffisamment longtemps et avoir subi de nombreux tests de sécurité. Ceci prend nécessairement un certain temps et il en résulte qu'on se retrouve avec des packages relativement anciens. "Testing" est la version "en test" de la distribution, c'est-à-dire avec des packages récents et qui fonctionnent, mais pas encore testés en profondeur au niveau de la sécurité. Même pour un serveur cette version est à préconiser si on ne veut pas rester en décalage par rapport aux technologies récentes. Deux solutions pour tourner en testing :
Pour installer une testing avec un CD, il y a 2 méthodes :
Je préconise personnellement la première solution (téléchargement de l'iso de 110 MB).
On peut aussi carrément passer en SID (still in development) aussi appelée "unstable" : on a ainsi la garantie d'avoir les packages les plus récents, au fur et à mesure qu'ils sortent. La plupart du temps cela fonctionne bien, mais parfois il faut le reconnaître le packaging est bâclé et une mise à jour peut bloquer ou rendre instable le système. Cela peut être résolu quelques heures ou quelques jours après. A déconseiller pour toute machine de production, à fortiori pour un serveur, mais pour une workstation personnelle cela peut convenir. | ||
lien : Comment passer en testing ou en sid (unstable) ? |
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auteur : Olivier Van Hoof (ovh) | ||
Dans le fichier /etc/apt/sources.list, remplacer les lignes "stable" par "testing", ou "unstable" pour sid. On peut aussi les ajouter, apt-get prendra automatiquement le plus récent. Exemple :
Lancer apt-get update ; puis apt-get dist-upgrade, et procéder de même lors de chaque mise à jour. | ||
lien : Comment mettre à jour toute ma distribution d'un coup ? |
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auteur : Olivier Van Hoof (ovh) | ||
Utiliser l'utilitaire apt-setup pour générer un fichier sources.list avec miroirs situés géographiquement près de chez soi, pour un download optimal. |
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auteur : Olivier Van Hoof (ovh) | ||
Par défaut la taille du cache d'apt est trop limitée, surtout si on utilise les distributions récentes testing ou sid. Pour corriger cela, modifiez ou créez le fichier /etc/apt/apt.conf contenant cette ligne :
La valeur est libre, celle-ci est pour l'instant suffisante sur une sid. |
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auteur : Olivier Van Hoof (ovh) | ||
Première opération : apt-get update pour mettre à jour la liste des sources, comme d'habitude. Ensuite 2 possibilités :
Dans tous les cas, si apt-get détecte qu'un ou plusieurs packages doit être enlevé il vous le signale toujours et attend votre accord avant de poursuivre. Vous pouvez dans ce cas prendre les mesures qui s'imposent (par exemple annuler le dist-upgrade et utiliser upgrade à la place). Certaines documentations/rumeurs sur le net prétendent qu'un apt-get dist-upgrade n'est nécessaire que lors d'un changement de version (passage de stable en testing, ou en unstable), et qu'ensuite il faut utiliser le simple upgrade. C'est une vision incomplète du processus d'apt-get. dist-upgrade est vraiment à préconiser tant que possible. |
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auteur : Olivier Van Hoof (ovh) | ||
Si vous êtes en stable mais désirez malgré tout installer un package de la branche testing
ou unstable pour avoir une version récente, vous pouvez procéder comme suit (exemple pour
la branche unstable) :
Inversément cette commande permet d'installer un package d'une branche antérieure, par
exemple installer un paquest stable alors que toute la distribution est en testing. | ||
lien : Comment avoir certains logiciels récents en restant en version stable, en d'autres termes avoir une distribution mixte ? |
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auteur : Olivier Van Hoof (ovh) | ||
Il est possible d'installer une version spécifique d'un package au lieu de la version par
défaut présente dans la branche courante, en tapant (exemple pour la version "1.2.3") :
Ceci permet ainsi de revenir à une ancienne version en cas de problème avec la version actuelle. |
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auteur : Olivier Van Hoof (ovh) | |||
La solution consiste à utiliser des paquets d'une branche plus récente, tout en gardant
la branche par défaut en "stable" (ou "testing"). Pour cela la première condition est bien entendu
d'avoir la branche voulue dans le fichier /etc/apt/sources.list. Mais par défaut apt-get update
installera les packages dans la branche la plus récente du fichier sources.list, il faut donc
lui dire de rester dans la branche qu'on veut, via le paramètre suivant du fichier /etc/apt/apt.conf
(n'hésitez pas à créer ce fichier car il est inexistant par défaut) :
Utilisez ensuite la syntaxe suivante, très simple, pour installer un package d'une autre
branche (exemple avec testing) :
Toutes les autres opérations utiliseront la branche stable. Par contre vous pouvez
également spécifier la branche à utiliser en ligne de commande, par exemple :
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lien : Comment générer un fichier sources.list ? |
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auteur : Olivier Van Hoof (ovh) | ||
Tous les paquets installés par apt-get sont téléchargés localement dans /var/cache/apt/archives/ ce
qui prend rapidement beaucoup de place inutile. Supprimez donc régulièrement ces fichiers par la
commande suivante :
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auteur : Olivier Van Hoof (ovh) | ||
Pour certains packages, apt-get propose un assistant d'installation composé de
plusieures fenêtres textuelles où il vous propose différents choix de configuration. Si vous désirez
obtenir à nouveau ce dialogue pour modifier la configuration d'un package à postériori
(après son installation), c'est possible grâce à la commande suivante :
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auteur : Olivier Van Hoof (ovh) | ||
Parfois apt-get s'emmêle les pinceaux avec des dépendances cycliques ou obsolètes, surtout
dans les branches récentes comme unstable. Ceci arrive cependant rarement mais il vaut mieux
connaître une petite commande qui peut sauver la mise (mais pas toujours) :
Cette commande magique va forcer apt-get à installer les logiciels sans se préoccuper
des dépendances qui posent problème. Cela m'a déjà permis de débloquer quelques apt-get dist-upgrade
délicats en branche unstable... ;) |
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auteur : Olivier Van Hoof (ovh) | ||
Depuis quelques temps, le système apt-get a été sécurisé au moyen de paires de clés (clé publique, clé privée, technique classique), ce qui permet d'être certain de ne pas installer de binaires corrompus (contenant du code indésirable par exemple). Seulement dans certains cas ça peut être énervant pour des serveurs ne disposant pas encore de clé. Il y a 2 méthodes pour supprimer l'avertissement : Soit ponctuellement en ligne de commande au moyen de l'option --allow-unauthenticated :
Soit en spécifiant l'option de manière permanente dans le fichier /etc/apt/apt.conf (n'hésitez pas à le créer si nécessaire) :
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auteur : Olivier Van Hoof (ovh) | ||
Depuis une mise à jour du programme apt-get, celui-ci a changé quelque peu sa
méthode de rapatriement des paquets lors d'une opération de mise à jour (apt-get
update). Au lieu de télécharger les index de paquets qui peuvent parfois être de
gros fichiers, il télécharge une multitude de petits fichiers de différence
quotidiens, appelés pdiff. Ce système est censé améliorer la rapidité
d'un update... à condition de le faire presque tous les jours. Si vous ne faites
un update que de temps en temps, l'opération va en fait prendre beaucoup plus de
temps, car il rapatrie plusieurs fichiers pdiff par jour depuis la date du
dernier update !! Ce qui peut très rapidement mener à plusieurs dizaines voire
centaine de petits fichiers, ce qui prend un temps fou.
Heureusement il existe une méthode pour changer le comportement par défaut d'apt-get et ne plus télécharger ces fichiers. Ouvrez le fichier de configuration /etc/apt/apt.conf (créez-le s'il n'existe pas sur votre système) et ajoutez-y la ligne suivante :
Lors des prochains apt-get update il se comportera comme avant, sans plus jamais
télécharger ces fichiers pdiff.
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auteur : troumad | ||
L'utilitaire apt-file est là pour ça. Il faut l'installer et
l'initialiser avant de l'utiliser :
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auteur : troumad | ||
Pour éviter de mettre un paquet à jour suite à une intervention manuelle :
Lors du vi, on a changé les install par des hold pour les paquets à ne plus
mettre à jour.
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auteur : Arnaud Feltz | |||||
Lorsque vous faites une mise à jour de votre Debian-like, apt vous retourne un
message d'erreur du style :
Pour remédier à ce message, il faut importer la clé sur votre machine, cela ce
fait de la manière suivante (en étant super utilisateur) :
Si tout ce passe bien, vous aurez le message suivant :
Sinon, il faut que vous changiez de miroir.
Une fois la première étape faite, il vous reste à faire :
Il ne vous reste plus qu'à mettre à jour pour que le tour soit joué :
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auteur : Arnaud Feltz | ||||
aptitude installe une ribambelle de paquets de plus que apt-get. Voici un exemple :
Tandis que apt-get :
Cette différence provient du fait qu'aptitude installes tous les paquets recommandés par défaut.
Pour y remédier, créez le fichier /etc/apt/apt.conf qui contiendra :
Après cette modification, apt-get et aptitude installerons les mêmes paquets. Remarque : Dans le fichier apt.conf, on peut aussi mettre :
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auteur : Olivier Van Hoof (ovh) | ||
Pour toute machine située dans un réseau local ou derrière un routeur, la configuration passe principalement par le fichier /etc/network/interfaces dont voici un exemple :
Chaque interface réseau doit être activée par la ligne "auto ethX". Les 2 exemples présentés montrent une configuration en IP statique pour eth0, les paramètres parlent d'eux-mêmes, et eth1 est quant à elle configurée en DHCP pour acquérir ses paramètres automatiquement, avec en plus des options pour le wifi (le nom du réseau wifi SSID et la clé de cryptage WEP). L'interface locale quant à elle a la configuration particulière "loopback". La ligne "up" suivie du nom du script iptables permet de démarrer automatiquement le firewall dès que l'interface réseau est configurée, ce qui permet d'avoir une protection immédiate et de ne pas laisser le réseau une seule fraction de seconde sans défense. C'est le meilleur endroit pour placer votre script iptables. Plutôt que d'éditer le fichier à la main, vous pouvez lancer l'assistant de configuration en mode console par la commande dpkg-reconfigure etherconf. Une fois le fichier interfaces modifié, vous devez réinitialiser le réseau par la commande /etc/init.d/networking restart pour que la nouvelle configuration soit prise en comtpe. Pour une configuration en IP statique, n'oubliez pas d'indiquer les serveurs de résolution de nom dans le fichier /etc/resolv.conf (cf. Q/R sur la configuration générale du réseau). Dans le cas d'une connexion PPPoE (par exemple si votre carte réseau est directement connectée à un modem ADSL), utilisez le script pppoeconf qui écrira les bonnes options dans les fichiers de configuration adéquats. | ||
lien : Comment configurer sa carte réseau ? |
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auteur : Olivier Van Hoof (ovh) | ||
Même si vous l'avez spécifié cela durant l'installation, il arrive souvent que les langues ne soient pas bien configurées sous debian. Vous aurez les messages système apparaissant en anglais et surtout, plus grave, les codages claviers incorrects ce qui provoquera des affichages bizarres en console, et des caractères spéciaux ou accentués que vous ne saurez pas taper. La solution est de reconfigurer 2 paquets standards :
Ceci vous demandera de sélectionner un ou plusieurs codages, prenez fr_FR@euro par défaut (fr_BE@euro pour les belges).
A la question qui vous demande de sélectionner un type de codage clavier, choisir "pour cet ordinateur", et dans la liste sélectionnez "azerty" --> "french" (ou "belgian") --> "standard". Redémarrez le système et toutes les anomalies d'affichage/clavier devraient avoir disparu. Votre système est également configuré par défaut en français, ce qui veut dire que tous les logiciels multilingues s'installeront automatiquement en français sans la moindre configuration de votre part ! |
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auteur : Olivier Van Hoof (ovh) | ||
Outre l'installation d'un lecteur multimédia tel que Xine, il faudra également installer la bibliothèque libdvdcss2 qui permet de décoder les DVD cryptés. Mais pour des raisons légales, ce package n'est pas intégré dans la branche officielle, vous devrez donc ajouter la source suivante à votre fichier sources.list :
Ceci pour la version unstable de la Debian, il existe aussi une version pour la distrib testing et la stable, voyez sur www.apt-get.org. Lancez un apt-get update pour actualiser le cache d'apt, puis vous pourrez installer la précieuse bibliothèque :
Ce miroir non officiel est aussi un des seuls à fournir une version packagée pour Debian du fameux lecteur multimédia MPlayer. |
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auteur : GLDavid | ||
Debian est un système très puissant mais qui souffre encore de la réputation d'un système compliqué, adressé aux professionnels de l'informatique ou aux "geeks".
Bien que cette affirmation soit fausse, des distributions basées sur Debian sont apparues afin de faciliter l'installation du système auprès de postes de travail ou de bureautique. De même,
des "live-CDs" ont été développés afin de faire connaître Debian sans pour autant installer le système en entier.
Ces distributions, dérivées de Debian, sont ainsi appelées des "forks" (pour fourche en anglais, on s'appuie aussi sur la fonction C de duplication de processus).
Loin de moi l'idée de vous brosser une liste complète et rébarbative de toutes ces distributions, les plus connus seront abordés. Le projet Ubuntu est un projet mené par la fondation Ubuntu afin de fournir auprès des utilisateurs aussi bien débutants que confirmés une distribution stable et puissante tout en simplifiant le processus d'installation et d'administration. Cette distribution est ainsi basée sur Debian Sarge mais simplifie son installation et fourni, grâce à l'environnement GNOME une interface plus aisée pour la gestion de l'OS. De plus, la distribution fournit immédiatement des logiciels de travail bureautique tel le navigateur Firefox, OpenOffice ou même le programme de retouche photo The Gimp. Cette distribution, pour le professionnel ou le particulier, est donc très pratique pour celui ou celle qui souhaite rapidement bénéficier de la puissance de Debian sans perdre dans le processus d'installation et qui veut être immédiatement productif. Pour les live-cds, je retiendrais particulièrement Knoppix, leader dans son domaine. Les live-cds vous permettent ainsi de tester une distribution sans avoir à l'installer sur votre disque dur. Il suffit de mettre le CD dans votre CD-ROM, d'allumer votre PC et vous avez une distribution complète en mémoire de votre machine. L'intérêt des live-cds vient aussi du fait que vous pouvez vous en servir comme système de secours, cd de formation ou de démonstration. Ainsi, la Knoppix est l'une des premières distributions live-cds. Basée sur Debian, elle suis ainsi l'évolution de son système de référence. On peut l'assimiler à une Debian SID. Son succès mérité fait place maintenant à des dérivées de la dérivée : Mepis, Kaella (Knoppix en français) à titre d'exemples. |
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