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FAQ LinuxConsultez toutes les FAQ

Nombre d'auteurs : 56, nombre de questions : 260, dernière mise à jour : 27 juin 2022  Ajouter une question

 

Cette FAQ a été réalisée à partir des contributions des membres du forum Linux de Developpez.com et de l'équipe de rédaction. Merci à eux !

Nous sommes perpétuellement à l'écoute de vos suggestions et corrections, n'hésitez pas à nous en faire part sur le forum.

SommaireInstallation (13)
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Il est souvent conseillé de se faire les dents sur une distribution offrant des outils graphiques (donc supposés  « simplifiés ») d'installation et d'administration. Les principales différences entre les distributions de ce type reposent sur l'environnement graphique (KDE et Gnome étant les principaux), les outils d'administrations propres et le format des packages logiciels (deb, rpm…). Voici les distributions actuelles « grand public » les plus répandues :


Cependant, il est bon de se familiariser avec les outils en ligne de commande (d'autant qu'il est indispensable de comprendre ce qu'est un shell), et un éditeur de texte tel que nano ou vim. Ceci afin de mieux appréhender le fonctionnement du système et de pouvoir s'adapter plus facilement, par la suite, à une autre distribution. Quelques exemples de distributions plus difficiles à aborder mais néanmoins très puissantes : Debian, Slackware, Gentoo… Si vous débutez votre découverte de Linux, ne commencez pas par là .

Mis à jour le 9 décembre 2013 djibril ovh

Une net install est une installation qui se fait via Internet.

Vous téléchargez tout d'abord une version minimale nommée net install, qui va télécharger les paquets via Internet pendant le processus d'installation, contrairement à une installation depuis CD, qui peut utiliser les paquets présents sur le support, ou Internet si une connexion est disponible.

Cette méthode permet d'éviter le téléchargement d'un fichier ISO lourd. Aussi, avec une CD net install, vous n'aurez pas la possibilité de lancer la distribution avec une interface graphique (contrairement aux autres live-CD). Pour ces raisons, cette solution est principalement utilisée par des administrateurs système.

Mis à jour le 26 novembre 2017 chrtophe

Sous Linux, les logiciels s'installent soit en recompilant les sources, soit à l'aide d'un système de packages (.deb, .rpm...) dans lesquels les programmes sont déjà compilés pour une distribution et une architecture données.

Il est recommandé d'installer les logiciels dans leur version packagée pour sa distribution propre, plutôt que par les sources. Les versions packagées s'intègrent mieux à une distribution donnée, tandis que les versions sources vont s'installer dans des répertoires locaux tels que /usr/local/bin au lieu de /usr/bin, et les fichiers de configuration dans /usr/local/etc au lieu de /etc.
Autre avantage : le système de package intégré à chaque distribution permet de mettre à jour automatiquement et d'un seul coup l'intégralité des logiciels installés, y compris les couches système de la distribution elle-même. Au contraire d'une installation par source qui exige de tout faire à la main pour mettre à jour chaque logiciel : télécharger les sources, les configurer, les compiler, les réinstaller…

L'installation par les sources est nécessaire dans deux cas de figure :

  • Souhait d'une version plus récente que celle fournie en package avec la distribution (les sources ainsi qu'un fichier README expliquant la procédure d'installation seront disponibles sur le site officiel du projet) ;
  • besoin d'une option de compilation spécifique, qui n'est pas prévue dans la version packagée (souvent pour ajouter une fonctionnalité non présente par défaut) ;
  • l'application n'existe pas dans un format de package pour sa distribution et n'est disponible que sous forme de sources.


N.B. Pour Debian : certains logiciels ne sont disponibles qu'en .rpm, mais cela n'empêche pas pour autant de les installer sous Debian (format .deb). Il existe dans ce but un outil de conversion .rpm → .deb appelé alien. Pour installer un RPM procédez comme suit :

Code bash : Sélectionner tout
1
2
alien -d archive.rpm 
dpkg -i archive.deb
Alien permet également de convertir d'autres formats de packages : LSB, Stampede et Slackware.

Voir :

Mis à jour le 9 novembre 2017 djibril nyal ovh

Bien sûr sur le site des éditeurs . Mais une question subsiste néanmoins : comment connaître les noms des logiciels pour Linux ? Il existe à ce sujet plusieurs listes connues, dont les principales sont reprises dans le lien ci-dessous.

Liste de logiciels pour Linux.

Une autre chose à savoir : dans la plupart des cas, il est inutile d'aller sur le site de chaque éditeur télécharger une archive sur son disque dur, la décompresser et l'installer, comme on doit le faire sous Windows. C'était vrai par le passé sous Linux, mais plus maintenant ! Chaque distribution propose son propre  « gestionnaire de packages », logiciel qui va récupérer par Internet la liste de toutes les applications précompilées disponibles pour votre distribution spécifique, et peut télécharger et installer automatiquement celles que vous désirez. Les versions sont bien entendu constamment à jour. Il est vivement conseillé de passer par ce logiciel pour chercher des logiciels (classés par catégories) et pour les installer en une seule opération.

Mis à jour le 3 janvier 2018 djibril ovh

Ces extensions représentent des archives de fichiers et répertoires (on parle parfois de  « tarball »).
Le format de fichier .tar permet d'archiver une arborescence de fichiers sans compression. Il est donc souvent couplé à .gz ou .bz2, qui sont des formats de compression.

Comment décompresser une archive :

  • .tgz ou .tar.gz : tar -xzvf archive.tar.gz ;
  • tar.bz2 : tar -xjvf archive.tar.bz2.

Comment créer une archive (remplacer x par c pour  « create ») :

  • .tgz ou .tar.gz : tar -czvf archive.tar.gz monrepertoire/* ;
  • tar.bz2 : tar -cjvf archive.tar.bz2 monrepertoire/*.

Le  « v » (verbose) est optionnel, mais il est utile, car il indique en détail tous les fichiers traités et la progression de la (dé)compression.

Mis à jour le 9 décembre 2013 djibril nyal ovh

Pour installer un programme à partir des sources, il faut d'abord décompresser l'archive. Ensuite la compilation peut s'effectuer de différentes façons. La plupart du temps, il suffit de faire  :

Code bash : Sélectionner tout
# ./configure && make
puis :

Code bash : Sélectionner tout
sudo make install

ou :

Code bash : Sélectionner tout
1
2
su 
make install

Mais pas toujours ! C'est pourquoi il est fortement conseillé de lire les fichiers README et INSTALL (ou leurs équivalents).

Mis à jour le 9 décembre 2013 djibril nyal ovh

Pour installer un logiciel en ligne de commande, il faut utiliser la commande :

Code bash : Sélectionner tout
sudo apt-get install nom_du_paquet

Ou, avec aptitude (pas toujours disponible) :
Code bash : Sélectionner tout
sudo aptitude install nom_du_paquet

Mis à jour le 7 novembre 2017 chrtophe

Pour installer un logiciel en ligne de commande, il faut utiliser la commande :

Code bash : Sélectionner tout
sudo yum install nom_du_paquet

Mis à jour le 7 novembre 2017 chrtophe

Le RPM (ou Red hat Package Manager) est, comme son nom l'indique, un format propre à la distribution Red Hat (ou Fedora), aussi utilisé par Mandrake, SuSE et d'autres.
Installer un package :

Code bashsudo : Sélectionner tout
rpm -ivh nom_du_package

  • l'option -i installe le programme ;
  • -v rend l'installation bavarde ;
  • -h affiche une barre de progression (pour occuper vos yeux pendant l'install).


Et en cas de doute, ne pas hésiter à taper :

Code bash : Sélectionner tout
sudo man rpm

Mis à jour le 9 décembre 2013 armatatuxa djibril ovh

Installer un package deb implique de disposer d'un fichier packagename.deb (qu'on a téléchargé soi-même) et de l'installer avec :

Code bash : Sélectionner tout
dpkg -i filename.deb

Cette méthode est cependant très rarement utilisée, car il est rare qu'on doive travailler manuellement sur les packages sous Debian. Utilisez plutôt l'utilitaire apt-get qui peut télécharger et installer automatiquement une application complète avec tous les packages dont elle dépend.

Mis à jour le 9 décembre 2013 djibril ovh

Chaque périphérique est représenté par un fichier dans le répertoire /dev/. Toutefois, cette représentation est de très bas niveau et vous ne pouvez pas lire le contenu d'un disque en passant par cet accès. Il vous faudra monter votre partition avant, afin que les spécificités et fonctionnalités du système du fichier soient prises en compte, et accéder à vos fichiers au travers du point de montage.
Le nom du disque dur dépend de son type. Les disques (disques durs, lecteur DVD/CD-ROM) IDE et EIDE (anciennes normes) ont pour nom /dev/hda pour le premier disque (primary master), /dev/hdb pour le second (primary slave), etc. Les disques SCSI ou SATA sont eux appelés /dev/sda, /dev/sdb, etc.
Les partitions des disques durs sont traitées comme des unités séparées. La première partition sur le premier disque IDE est appelée /dev/hda1, la deuxième /dev/hda2, etc. (de même pour les autres disques durs).
Pour lister les partitions présentes sur un disque dur, exécutez :

Code bash : Sélectionner tout
#sudo  fdisk -l /dev/hda

Mis à jour le 9 novembre 2017 djibril nyal

Pour partitionner, on peut utiliser les outils fdisk (fdisk est maintenant obsolète), cfdisk ou encore parted et gdisk pour les tables de partition GPT.
Ceux-ci étant en ligne de commande, il est nécessaire d'avoir de l'expérience pour les utiliser. Parmi les quatre utilitaires sus-cités, cfdisk propose une interface moins austère.
En soi, ces applications s'approchent d'un Partition Magic pour Windows. Parted possède des surcouches graphiques (appelées GParted pour GNome et QParted pour KDE) permettant une plus grande aisance d'utilisation.
Pour rappel, ce genre de programme (les gestionnaires de partitionnement) permettent non seulement de partitionner un disque, mais aussi de redimensionner et fusionner des partitions sans perte de données. N'oubliez pas de faire une sauvegarde et d'être très prudent avec ces logiciels sachant que la perte de données n'est pas impossible.

Pour les logiciels en ligne de commande, le formatage est une tâche séparée, réalisée par des programmes spécialisés comme mkdosfs, mkfs. Ce dernier étant un programme générique décliné en plusieurs versions suivant le format désiré : mkfs.ext2, mkfs.ext3, mkfs.reiserfs, etc.

Pour formater la partition hda5 en ext3 :

Code bash : Sélectionner tout
mkfs.ext3 /dev/hda5
Pour formater en FAT32 c'est un peu plus compliqué :

Code bash : Sélectionner tout
mkdosfs -F 32 -n c: -v /dev/hdx
-F 32 pour désigner le système de fichiers fat32
-n c: c'est le nom de la partition que l'on veut formater
-v active le mode verbeux
/dev/hdx désigne la partition à formater

Mis à jour le 9 novembre 2017 chrtophe djibril Gnux ovh Philippe Dpt35

Le partitionnement est intimement lié au filesystem (hors Logical Volume Manager et encore !).
Un système Linux (Unix) se présente sous forme d'une arborescence de répertoires dont certains sont ou peuvent être des filesystem différents donc des partitions. Les répertoires contenant des filesystems différents se nomment des points de montage. Un partitionnement minimal est :

  • un swap ;
  • un root (répertoire racine principal).


La manière de déterminer la dimension d'un swap peut varier d'un auteur à un autre, toutefois une base consensuelle peut être donnée :
  • si RAM <= 512 Mo Taille du swap = 2 fois la RAM ;
  • si RAM > 512 Mo Taille du swap = RAM.


Des besoins particuliers peuvent nécessiter une taille de swap supérieure : pas de possibilité d'ajouter de la RAM, ou application(s) très gourmande(s) en ressources non lancée(s) en permanence.
Dès qu'un besoin de swap supérieur à 1 Go devient nécessaire, il est utile de penser à créer deux (ou plus) zones de swap et si possible sur un 2e disque ceci pour au moins deux raisons :

  • répartition des accès disques ;
  • possibilité de détruire/modifier le 2e swap sans reboot.

Les commandes liées au swap sont :
  • mkswap devices ;
  • swapon fichierswap ;
  • swapoff fichierswap.


Attention la première zone de swap nécessite un reboot immédiat.

Pour les autres partitions, il convient avant tout de déterminer l'usage de la machine : les outils de sauvegarde tels backup/restore peuvent travailler par filesystem (donc partition pour rester simple), ils offrent l'intérêt de pouvoir faire des sauvegardes différentielles (uniquement les changements depuis la dernière sauvegarde).
Faut-il encore que le support de la sauvegarde ait la capacité en volume de le supporter (sauvegarder 10 Go sur un CD ou une Clef USB est impossible).
La taille des filesystems va donc être influencée par le média de sauvegarde autant que par ce que l'on va y stocker dessus.
Pour ces raisons, je préconise un filesystem (donc une partition) par type (ou provenance) de données.
Leur taille respective ne pouvant être évaluée qu'en fonction d'élément propre à chaque configuration.

La partition contenant le filesystem « root » (/) dépend en grande partie de la distribution utilisée, en effet d'une distribution à l'autre l'espace nécessaire à l'installation varie (voir la doc de la distribution).
Cette taille varie d'environ 1 Go à 5 Go selon la distribution et le choix de paquetage. (Pour des installations rapides et standards avec les choix par défaut.)
La partition/filesystem /boot couramment créée par un certain nombre d'entre elles est plus « historique » que nécessaire ; cette implémentation date de l'époque ou lilo (le boot loader) ne savait pas booter au-delà d'une certaine valeur de cylindres du disque dur.
Deux répertoires standards , /tmp et /var , méritent une attention particulière.
/tmp est le répertoire temporaire, et est utilisé par la plupart des softs, y compris système, pour y stocker de manière temporaire des données liées à ceux-ci.
une taille restreinte est suffisante (environ 500 Mo).
/var est le répertoire où sont stockées tout aussi bien certaines données temporaires (spooler d'impression, mail en attente d’expédition ou lecture…) que les fichiers logs du système et (normalement) de toutes applications.
La taille de cette espace dépend donc aussi de l'usage de la machine ainsi que de la fréquence de nettoyage des logs.
Hors serveur de mail, d'impression, samba une taille de 1 Go est suffisante.

Reste… le reste dont le répertoire /home et /usr/local (et parfois /opt)
/home , celui-ci est le répertoire standard de connexion des utilisateurs.
Il contient, outre l'environnement de chaque utilisateur, des données comme : mails, bookmark.
Si vos utilisateurs disposent de répertoires sur serveur (y compris local), la taille reste restreinte (attention au volume mail).
/usr/local, ce répertoire devrait être utilisé pour toute installation de softs ne provenant pas de la distribution.L'intérêt que ce soit un filesytem différent est tout simplement qu'une mise à jour de votre système ne touche pas à celui-ci ! Sa taille dépend donc de ce que vous allez installer hors distribution.

Ensuite un filesystem par usage est une bonne chose, par exemple :
/data_sql pour une base de données (éventuellement /data_sql1…) ;
/bureautique pour les données bureautiques (vous l'aviez deviné non ?) ;
/musique pour couvrir le bruit de la climatisation ;
/bidouille , il n'y a que comme cela que l'on avance ;
etc.

Pour conclure, un bon début est :
  • 1 à 5 Go ==> / ;
  • 500 Mo ==> /tmp ;
  • 1 Go ==> /var ;
  • RAM (X2) ==> swap ;
  • 1 Go à ? ==> /usr/local ;
  • 1 Go à ? ==> /home.



Attention :
La partition contenant / ne doit pas être étendue (ou /boot quand elle existe).
Un système Intel ne supporte pas de plus de quatre partitions principales par disque.

fdisk devices est l'outil de partitionnement.
mkfs -t type_de_filesystem devices est la commande de création de filesystem (sauf pour le swap).
Ne pas oublier de mettre à jour le fichier /etc/fstab afin d'avoir ses filesystems montés lors du boot.

Mis à jour le 10 décembre 2013 chrtophe MarcG

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